Luis Arce appelle à créer une économie en harmonie avec la nature

Le président Luis Arce a appelé ce vendredi à la création et au renforcement d’une économie de la Terre Mère, à la génération de richesse et à sa redistribution au sein de l’humanité.

«Nos efforts doivent viser à renforcer une économie de la Terre Mère (…). Dans l’économie de la Terre Mère, nous cherchons à générer de la richesse pour la distribuer à tous », a-t-il déclaré, lors de la clôture de l’événement international« Re-rencontre avec Pachamama »organisé dans la ville de La Paz.

Le président a déclaré que l’objectif est pour cette initiative de s’opposer à la soi-disant économie verte et écologique qui cherche à asservir et à profiter de la nature dans des circuits commerciaux qui favorisent toujours les pays les plus riches.

De même, il a appelé à la construction d’une société de la Terre Mère qui ne soit ni consumériste, ni capitaliste, ni commercialiste, dans laquelle tous les êtres vivants subsistent en harmonie et en complémentarité.

« Nos efforts doivent être axés sur le respect des devoirs et des droits des Boliviens et des Boliviens, ainsi que des droits de la Terre Mère », a-t-il ajouté.

Le chef de l’Etat a déclaré que la Bolivie continuera à être leader dans la construction de la route pour les peuples d’Amérique du Sud, car la solution des pays riches à la crise climatique et environnementale repose sur l’approfondissement du capitalisme vert ou écologique.

Il a rappelé que la crise climatique a pour première cause structurelle le système capitaliste mondial et est le produit d’un modèle selon lequel «produire de la richesse doit produire de la pauvreté».

« En tant qu’humanité, nous sommes confrontés à un scénario dans lequel les mesures d’atténuation ou de confinement sont insuffisantes », a-t-il déclaré.

Enfin, Arce a déclaré que des changements structurels sont nécessaires qui partent de la conscience des êtres humains face à la nécessité de protéger les droits de la nature, car «la défense de la Terre Mère est la défense de la vie elle-même». / Agence d’information bolivienne