Après avoir prêté serment devant le congrès, le président Luiz Inácio « Lula » da Silva a reçu l’écharpe présidentielle des mains des représentants du peuple.
À son arrivée au Palais du Planalto, siège de l’exécutif brésilien, le président a été reçu par des représentants des mouvements indigènes, afro-descendants, environnementaux et de défense des animaux qui ont défilé avec lui sur cette esplanade qui mène à l’entrée de l’enceinte.
Ce protocole découle du refus de l’ancien président Jair Bolsonaro de se conformer à la transmission traditionnelle du commandement présidentiel.
Bolsonaro se trouve aux États-Unis, un pays dans lequel il s’est rendu quelques jours avant l’investiture de Lula, dans lequel il a appelé à une opposition farouche de la part de ses partisans qui nient la défaite de l’extrême droite.
Dans son discours, le nouveau dirigeant a souligné la nécessité de reprendre les plans sociaux abandonnés par Bolsonaro, ainsi que la protection de l’environnement, deux fronts qui avaient été écartés par le dirigeant sortant qui défendait les politiques néolibérales et niait le changement climatique.
En ce sens, il a souligné la nécessité d’enquêter sur les responsabilités concernant le revers survenu dans les deux cas pendant le mandat de Bolsonaro.
« Les responsabilités de ce génocide doivent faire l’objet d’enquêtes et ne doivent pas rester impunies. Ce que nous devons faire, en ce moment, c’est faire preuve de solidarité avec les proches de près de 700 000 victimes », a-t-il exhorté.
