L’USP soutient le manifeste de l’OAB pour la défense du renforcement de la démocratie brésilienne – Jornal da USP

Le document a été lu ce mercredi 1er février par le président de l’Ordre, José Alberto Simonetti, à l’ouverture de l’année judiciaire, à la Cour suprême fédérale (STF), à Brasília

La présidente de la STF, Rosa Weber, a participé à la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2023 – Photo : Reproduction TV Justiça

L’USP est l’un des signataires de la Manifeste en faveur de l’État de droit démocratique, une initiative du Conseil fédéral de l’Ordre des avocats du Brésil (OAB). Le document a été lu ce mercredi 1er février par le président de l’Ordre, José Alberto Simonetti, à l’ouverture de l’année judiciaire, au Tribunal suprême fédéral (STF), à Brasilia.

LES manifestesigné par plus de 300 entités, rappelle qu' »une union nationale est urgente, avec le renforcement du régime démocratique comme son nord » et que « pour cela, il est indispensable de défendre le STF et ses compétences constitutionnelles, dans le respect des garanties d’une procédure régulière, de la pleine défense et de la la présomption d’innocence ».

Selon le texte, les actes de violence du 8 janvier, lorsque des putschistes ont envahi et détruit le palais du Planalto, le Congrès national et le STF, ont matérialisé « des attaques répétées contre les institutions » et la « tentative systématique d’affaiblir la démocratie brésilienne ». Au vu de ce scénario, il est souligné que c’est « le moment de pacifier la société et de s’unir en faveur de la construction d’une société libre, juste, fraternelle et solidaire ».

Dans une lettre envoyée au président de l’OAB, le recteur Carlos Gilberto Carlotti Junior souligne que « l’USP est honorée de s’aligner sur l’expression, dirigée par l’Ordre des avocats, pour la défense des piliers de l’État de droit démocratique et de l’indépendance et la fierté du pouvoir judiciaire. Les institutions sont fortes quand, lorsqu’elles sont attaquées, elles sont revigorées et renforcées ».

Voir le manifeste complet ci-dessous.

Manifeste en faveur de l’État de droit démocratique

Les représentants de la société civile qui souscrivent à ce Manifeste réaffirment leur soutien inconditionnel à l’État de droit démocratique et à la Constitution. Dans ce contexte, la Cour suprême fédérale (STF) a joué un rôle fondamental dans la consolidation de la démocratie et dans la mise en œuvre des principes et garanties des citoyens brésiliens. Il est nécessaire de défendre et de préserver le STF en tant qu’institution vitale pour la démocratie au Brésil.

La liberté d’expression et la critique font partie des valeurs les plus chères à l’État de droit. Les divergences idéologiques et d’opinion sont caractéristiques de la démocratie et doivent avoir leur place dans le débat public, mais elles ne peuvent être confondues avec les attaques violentes intolérables qui mettent en péril la démocratie elle-même. Il n’y a pas de liberté de commettre des crimes et il n’est pas possible de tolérer des actes qui attaquent la démocratie et la liberté elle-même.

En ces temps d’attaques répétées contre les institutions et de tentative systématique de saper la démocratie brésilienne, matérialisée par les actes violents du 8 janvier, une union nationale s’impose d’urgence, avec le renforcement du régime démocratique comme ligne directrice. Pour cela, il est essentiel de défendre le STF et ses compétences constitutionnelles, dans le respect du droit à une procédure régulière, de l’ample défense et de la présomption d’innocence.

Il est nécessaire de rejeter les reculs et les attaques contre l’État de droit démocratique. Le temps est venu pour la société de se pacifier et pour que tous s’unissent en faveur de la construction d’une société libre, juste, fraternelle et solidaire.