Monseigneur Héctor Fabio Henao demande aux candidats à la présidentielle d’exclure les discours de haine

Dans un pays qui se targue d’être catholique dans sa majorité, mais qui n’appartient plus au sacré-cœur parce que la liberté de culte lui a ôté sa consécration, la hiérarchie ecclésiastique a gardé une voix timide face à la belligérance de la compétition électoraleCependant, Monseigneur Hector Fabio Henao fait quelques déclarations à son sujet.

Sans prendre aucune position politique, le Directeur de la Pastorale Sociale de la Conférence Episcopale fait référence à la campagne présidentielle qui approche de la dernière ligne droite, du fait que la prochaine 29 maila date du premier tour des élections, approche à grands pas.

Monseigneur Henao Gaviria a livré quelques conclusions des réunions que l’Église catholique tenue avec les candidats à occuper la première magistrature de la nationqui licenciera Iván Duque Márquez le 7 août.

Pour le prélat, la compétition politique a été mouvementée et particulièrement belliqueuseau point qu’il l’a catalogué comme le plus violent des 12 dernières annéescaractérisée par une situation d’ordre public difficile, des affrontements, une polarisation et des attaques permanentes entre candidats.


L’Église catholique invite les candidats à la présidentielle à arrêter le discours de hainela guilde religieuse demande « Pour travailler de manière très décisive pour exclure les discours de haine des campagnes, pour exclure toute forme d’agression via les réseaux sociaux, de tout autre véhicule, le pays a besoin que cet effort soit fait ».

La campagne présidentielle qui conduira un représentant à être l’invité de la Casa de Nariño entre 2022 et 2026 a été caractérisée par la un langage grossier et une polarisation marquée où les accusations vont et viennentet, malheureusement, ils ont volé de l’espace au discussion des politiques et des propositions au profit du pays.

Le représentant catholique s’est également référé à la Menaces sur les candidats à la présidentielle et dit que la vie de tous doit être respectée afin que l’exercice de la politique puisse continuer à être maintenu.

L’Église catholique s’est également prononcée contre la grève armée dans de nombreuses municipalités de Colombie imposée par le soi-disant clan du golfe considérant que ce n’est pas la voie et que la priorité doit toujours être le respect de la vie.

Monseigneur Henao a exprimé la préoccupation de l’église pour le déplacement massif dans le département de Chocó à cause de la pression des violents, aussi à cause des meurtres de dirigeants sociaux et la situation de faim vécue par des milliers de Colombiens.