Nouveau décret du travail erroné sur l’inspection du travail

Selon l’article 16 du décret n° 10.854, récemment publié, du 10 novembre 2021, qui vise à réglementer les dispositions relatives à la législation du travail, « rivaliser exclusivement
aux commissaires aux comptes du ministère du Travail et de la Prévoyance sociale, autorités du travail dans l’exercice de leurs attributions légales (…) le contrôle du respect des normes de protection du travail et de santé et sécurité au travail ».

Pas étonnant que nous mettions en évidence le « exclusivement », car il est faux. La protection des travailleurs est prévue par la Constitution et divers organes sont autorisés à contrôler la conformité, à inspecter les employeurs et à signaler les irrégularités et les illégalités commises. Parmi ceux-ci, on peut souligner les deux principaux, qui agissent conjointement, mais indépendamment, avec le ministère du Travail et de l’Emploi : les syndicats et le ministère public du Travail.

Aux syndicats, selon l’article 8 de la Constitution fédérale, entre autres prérogatives et devoirs, « il appartient à la défense des droits et intérêts collectifs ou individuels de la catégorie, y compris en matière judiciaire ou administrative» et, pour faire respecter cette obligation, ils doivent certainement veiller au respect de la législation et des conventions et conventions collectives de travail négociées avec la catégorie, avec les employeurs.

Il n’est pas rare, même, que la divulgation sur les sites syndicaux d’inspections qui ont mené et abouti à l’adoption de mesures juridiques, de plaintes et de signatures de nouveaux accords pour voir la fin des mesures erronées prises par les employeurs. Ainsi, il ne fait aucun doute que les syndicats, précisément parce qu’ils représentent la catégorie dans son ensemble et pas seulement les syndiqués, ont la prérogative d’agir ainsi.

De même, on sait que l’un des principaux organes du pays pour la protection et le contrôle des travailleurs est le ministère public du Travail. En tant qu’organe indépendant et indépendant des pouvoirs principaux (Législatif, Exécutif et Judiciaire), son attribution est «surveiller le respect de la législation du travail lorsqu’il y a intérêt public, en cherchant à régulariser et à arbitrer les relations entre les employés et les employeurs. même pour savoir quand les droits sociaux garantis par la Constitution aux travailleurs sont « non respectés » (les informations mises en évidence proviennent du MPT lui-même).


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Ainsi, attribuer au ministère du Travail et de l’Emploi l’exclusivité, par décret, de contrôler les activités des employeurs aux fins du respect de la législation du travail, est non seulement pour le moins erroné, mais il peut également être mis en cause pour inconstitutionnalité, si sa conformité est requise avec la rigueur du texte actuellement en vigueur. Les contrôleurs fiscaux ne peuvent empêcher d’autres représentants des organes précités d’effectuer les contrôles respectifs qu’ils jugent pertinents ou résultant de réclamations, ni même considérer comme irrégulières les procédures adoptées, sur la base des présentes dispositions du décret.

Par conséquent, pour protéger la partie la plus faible de la relation de travail, c’est-à-dire le travailleur, il n’est pas exclusif de procéder, mais des partenariats et l’indépendance des organismes, compte tenu de leurs spécificités et intérêts.


Janaina Ramon est avocat du travail chez Crivelli Advogados

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