Perspectives incertaines pour les élections présidentielles en France

En avril, les Français éliront le nouveau président de la nation européenne, dans un panorama incertain, produit de la pandémie de covid-19, un président en quête de réélection, une gauche qui n’a pas encore trouvé d’accords, et une droite qui rebondit .

La plupart des sondages donnent à Macron un avantage au second tour face à la droite Valérie Pécresse (LR), présidente de la région parisienne, et ses rivales d’extrême droite Marine Le Pen et l’ex-polémiste Éric Zemmour.

Les données révélées par l’enquête Ipsos Sopra-Steria pour Le Parisien et FranceInfo, publiées ce vendredi, indiquent que Macron obtiendrait 26% (+1) d’intentions de vote au premier tour, contre Marine Le Pen (17%, +1 ), Valérie Pécresse (16%, =) et Zemmour (12%, -2). Aucun des candidats de gauche ne dépasserait 10 % des voix ; rapporte l’agence de presse AFP.

Au second tour, Macron battrait Valérie Pécresse (55% contre 45%) et Marine Le Pen (58% -42%).

Les récentes déclarations de Macron – après le fort rebond des cas positifs par le Covid-19 – ont remis la situation de la pandémie au premier plan du débat.

« Aux non vaccinés, j’ai vraiment envie de les embêter. Et c’est ce que nous continuerons de faire, jusqu’au bout », a reconnu Macron dans une interview mardi au journal Le Parisien, des déclarations que ce vendredi il a dit assumer « complètement ».

Pour les observateurs, avec cette polémique, le leader libéral a tenté de rallier derrière lui les partisans de la vaccination et d’imposer la question de la pandémie dans la campagne.

Selon un récent sondage, 47% des Français approuvent ces déclarations, cite l’agence de presse.

Cependant, la droite cherche à soulever un nouveau problème : l’insécurité.

Je vais récupérer le Kärcher [nombre de una marca de hidrolimpiadoras] du sous-sol « pour « nettoyer » « les capos, les voyous criminels, les trafiquants de drogue » dans les quartiers à forte insécurité, a déclaré Pécresse, reprenant une déclaration controversée de l’ancien président conservateur, Nicolás Sarkozy.

Tant Pécresse que Le Pen et Zemmour cherchent à s’imposer au bloc de droite pour tenter de se faire une place dans les urnes et pour cela ils n’hésitent pas à présenter une image de Macron comme quelqu’un qui est autoritaire et ne défend pas les intérêts. de France, précise l’agence.

Les candidats de gauche et écologistes sont sous pression pour présenter une candidature unitaire et tenter de revenir au second tour, surtout lorsque les sondages ne donnent plus que 10 % d’intention de vote.