Pisba, le paramo de Torocalimán qui met la chaleur patriotique sur le rock colombien

Le froid pénétrait les os, paralysait tous les muscles, mais jamais l’esprit indomptable de l’épaisse armée libératrice, qui pieds nus et sans armure, il continua sa marche sans se plaindre avec un tambour qui résonnait en prélude à une marche triomphale, c’était le son qui inspirait, c’était le début de la liberté au milieu du froid glacial Paramo de Pisba.

Torocalimán a osé traverser la lande dans laquelle la roche colombienne semble avoir gelé, a pris une lance et a monté des spectacles à cru un son rafraîchissant, bien travaillé et avec un contenu que l’on voit rarement dans ces contrées d’un coeur sacré de Jésus en feu.

L’histoire place chaque protagoniste dans un endroit particulier, plusieurs fois dans un espace injuste et erroné, les personnages jouissent d’un piédestal d’or plein de gloire, gagné à la sueur du front de leurs subordonnés et avec le sang de leurs troupes, tandis que ceux qui ont donné leur vie ont été tristement oubliés et n’ont jamais reçu d’hommage, peut-être une ligne dans les textes d’histoire et une statue jonchée de pigeons.

L’histoire du rock colombien est similaire à celle des llaneros et des campesinos que de l’est de notre pays a tout donné pour la liberté, c’est une vieille date de lutte, de dévouement et d’amour de l’art, car nous nous sommes mis dans les singes et nous devons en sortir, mais pas de n’importe quelle façon, mais reconnaître nos racines, qui ont été les pieds nus des soldats patriotes, que comme tout dans ce pays est à main levée et pour cette raison, On sent que le batteur héroïque et le grenadier martial dans la batterie de Eric de la Hoz, qui au diapason des llaneros frappe la grosse caisse pieds nus dans Pisba, le dernier single de la Groupe Torocalimán de la ville de Medellín.

La basse harmonique, précise et explosive interpreté par Beto Morales commande l’équilibre de Torocalimán; Esteban Tangarife et Leonardo Higuita Ils mettent un ton très rock et classique à la jouer de la guitare, qui a des espaces rythmiques et des solos très bien réalisés, grâce à une maturité que l’école, le talent et l’expérience accordent.

Taureau, Erik Garzon, est l’homme qui commande l’escouade avec son performances vocales, est l’homme de la harangue et du cri de guerre qui guide sa troupe de musiciens colombiens intrépides pour se tailler une place dans l’histoire du rock avec un proposition intéressante, sympa, accrocheuse et très patriotique.

Produit et enregistré à Medellín, Antioquia, avec l’adresse de César Oviedo et la coordination artistique de Diana Vargas, Carolina López et Milena Niño, la vidéo de Pisba est une mise en scène du combat (bien qu’ils combattent la tauromachie), ou mieux, de la dure bataille qui consiste à entretenir la flamme du rock colombien et à la transformer en joie immortelle.