Président de l’AN: il n’y a pas d’obstacle à la méga élection régionale et municipale

Lors de l’approbation lors de la première discussion de l’abrogation de la loi de régulation des délais constitutionnels et juridiques des pouvoirs publics de l’État et des communes, le président du Parlement, Jorge Rodríguez, a souligné que ce débat est le résultat d’un dialogue déjà porter des fruits.

«Aujourd’hui se termine la véritable période pour que les citoyens désignés soient considérés comme recteurs du Conseil électoral national, ce serait la première fois en 15 ans qu’ils sont élus par les citoyens, et c’est le produit de deux dialogues, celui de la Assemblée et celle que nous, le peuple, avons imposée aux élections législatives. Parfois, vous ne réalisez pas comment l’histoire se construit », a déclaré Rodríguez.

Il a rappelé que cette nouvelle Assemblée nationale a ouvert la voie à l’instauration de la démocratie nationale et que c’est historique, de plus l’Assemblée voit comment les processus n’ont pas été donnés par les obstacles de l’ancienne Assemblée nationale.

« Cette loi de 2010 a empêché les recteurs de la CNE d’être élus de cette manière citoyenne, et elle a empêché la loi d’être modifiée. L’Assemblée sert sagement la table du parti démocratique de 2021 où les maires, les gouverneurs seront choisis et le entités parlementaires des catégories régionales et municipales. Il n’y a plus d’obstacle à la tenue d’une méga élection régionale et municipale, comme demandé par l’opposition », a-t-il expliqué.

«Il est important d’avancer. Il n’y a plus d’obstacles à la tenue des élections de 2021 et dans les termes que les secteurs de l’opposition vénézuélienne ont demandé de faire; et si nous allons à une méga élection, nous y allons et laissons le peuple choisir ses gouverneurs et ses maires », a déclaré Rodríguez.

Le calendrier électoral vénézuélien prévoit que pour cette 2021 se tiendront les élections des organes législatifs régionaux et municipaux, ainsi que l’élection des maires et des gouverneurs, pour laquelle la possibilité de tenir une élection conjointe des 358 nouveaux fonctionnaires est proposée par le Parlement ( 335 maires et 23 gouverneurs).