Résilience et observation – Actualités

La résilience est un terme de longue date qui a récemment été récupéré par certains psychologues et déversé dans le nouveau quotidien afin de définir « la capacité de l’être humain à affronter les adversités de la vie, à les surmonter et à être positivement transformé par elles ». Cependant, sa formation principale est en génie mécanique où il décrit la résistance de certains matériaux qui se plient, sans se rompre, pour retrouver leur forme d’origine. Nous pouvons trouver un bon exemple de cela dans un arc spécialement construit pour qu’il se plie suffisamment pour profiter de la projection d’une flèche bien visée.

D’un point de vue social, il semble qu’avec la résilience à l’esprit, Martin Luther King, Jr. a déclaré à une grande congrégation que :

« Nous devons accepter une déception finie, mais ne perdez jamais l’espoir infini.

La phrase fournit une équation sur laquelle nous pouvons exposer notre propre capacité de résilience, et accepter – en termes d’action – la possible déception que certains imposent devant notre volonté impassible ; mais -en même temps- embrasser la juridiction spéciale qui surgit (spontanément comme une moisson des valeurs cardinales, parmi lesquelles la tempérance et le courage) pour travailler intensément pour son propre bien-être, et -plus important encore- pour celui des autres, celle de notre État-nation dans son ensemble.

Le premier facteur de l’équation dépend des autres, mais le second relève entièrement de notre responsabilité, de notre travail. Le terroir passe avant tout et au-dessus de tout autre impératif.

Dans les écoles de formation, on ordonne au soldat d’avancer, non à cause de la haine qu’il éprouve pour ce qu’il est devant, mais à cause de l’amour qu’il éprouve pour ce qu’il défend et reste derrière lui ; alors ce n’est pas une équation décevante mais une équation pleine d’espoir.

Revenant à l’arc qui a servi d’exemple, un archer expérimenté le soulève en projetant sa flèche de manière appropriée pour un tir précis, en ajustant la hauteur et en anticipant les variables pouvant affecter la trajectoire. Une fois que la flèche quitte l’arc, elle n’est soumise qu’à ces variables. L’archer ne peut rien faire. La même chose se produit avec la vie, la chose sage est que (avec la même force et la même compétence) nous promouvons notre avenir avec résilience, en anticipant les variables qui l’affectent.

D’autre part, avoir des idéaux, c’est vivre en pensant à l’avenir, sans s’accommoder de l’aléatoire du temps présent ; pour anticiper cela, il faut vivre dans une observation constante, car quiconque cède à la mode (qui passe généralement) vieillit et meurt avec elle. Rappelons-nous la maxime qui dit que le mérite culmine dans les brillantes créations, elles sont de tous les temps et pour tous les peuples.

En ce sens, notre travail en tant que scientifiques devrait se concentrer sur l’espoir infini. Exiger moins que la perfection pour l’avenir, c’est mettre en danger la République bolivarienne du Venezuela, protagoniste et constitutionnelle.

Pour cette raison, un secteur de la science et de la technologie, aux idéaux irréprochables, se consacre entièrement à l’observation (avec un soin particulier) des actions quotidiennes et inéluctables des hommes et des femmes, seule instance pour : connaître notre équilibre, connaître avec la justesse qui l’exige la mission qui nous est confiée, et recommander ce qui est nécessaire pour qu’elle produise des chiffres positifs dans nos idéaux, qui comme des étoiles dans le ciel guident notre route dans la construction de la bonne, grande et nécessaire Patrie.

*L’auteur est président de l’Observatoire national des sciences, des technologies et de l’innovation

@betancourt_phd