Responsabilité partagée | Dernières nouvelles

Nous sommes coresponsables de notre pays. Chacun contribue au bien commun selon ses compétences, s’il est issu du secteur public ou dans l’exercice de sa liberté, s’il est citoyen privé. Toute imposition, en plus d’être arbitraire, est inutile, comme cela est irréfutable dans l’histoire de l’humanité.

Un bon exemple de coresponsabilité est l’article 326 de notre Constitution, qui fonde la sécurité de la Nation «sur la coresponsabilité entre l’État et la société civile», pour se conformer «aux principes d’indépendance, de démocratie, d’égalité, de paix, la liberté, la justice, la solidarité, la promotion et la conservation de l’environnement et l’affirmation des droits de l’homme, ainsi que la satisfaction progressive des besoins individuels et collectifs »sur la base« d’un développement durable et productif avec une pleine couverture pour la communauté nationale ». Ce n’est pas n’importe quoi. Vision globale dont, comme beaucoup d’autres dans la Charte, nous n’apprécions qu’une partie, notamment du pouvoir.

Bien que son rôle dans ce domaine soit essentiel, la sécurité nationale n’est pas seulement une question militaire. Il appartient à l’État que sert l’institution armée. De tout cela, avec son pouvoir réparti et divisé territorialement et fonctionnellement selon les 136 CRBV, en responsabilité partagée avec la société civile, indépendante du public, large et diversifiée. Il est difficile à encadrer et par conséquent, le lien avec celui-ci mérite un sentiment de collaboration et de participation.

Cette responsabilité partagée doit s’exercer dans le cadre des «valeurs supérieures» de la même Constitution (Art.2), «Vie, liberté, justice, égalité, solidarité, démocratie, responsabilité sociale et en général, prééminence des droits de l’homme, éthique et pluralisme politique ». Et comment pourrait-il en être autrement, l’article 3 inclut dans les objectifs essentiels de l’Etat vénézuélien « la promotion de la prospérité et du bien-être du peuple … » que nous avons vu envisagée dans la notion de sécurité nationale de 326.

Il est entendu que le Venezuela sera en sécurité si ses hommes et ses femmes jouissent de la prospérité et du bien-être. Comprendre ces vérités, une exigence de bon sens ainsi que les nobles principes qui inspirent et compromettent notre «État de droit et de justice démocratique et social», peut être le secret pour trouver des solutions à cette crise longue, vaste et profonde que le Venezuela, notre le pays souffre, avec les souffrances qui en résultent pour des millions de Vénézuéliens.