Sauver le lac Maracaibo est la meilleure contribution à l'amélioration du grand écosystème marin des Caraïbes, tel a été le consensus atteint à l'issue de l'atelier sur la conservation et le développement durable du bassin du lac Maracaibo.
L'événement, parrainé par le Ministère du Pouvoir Populaire pour l'Ecosocialisme, a été marqué par l'approche scientifique des problèmes que présente la ria de Zulia en termes de pollution environnementale.
Parmi les conclusions tirées par la réunion, l'application soutenue du Plan Directeur pour le Sauvetage, la Conservation et le Développement Durable du Lac Maracaibo se distingue comme l'une des principales contributions « pour la contribution à l'amélioration du Grand Ecosystème Marin de les Caraïbes, qui fait partie du Programme intégré pour des océans propres et sains du Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Les modalités des actions à suivre ont été élaborées dans les groupes de travail, « composés de représentants des institutions ayant juridiction dans la zone, de porte-parole des communautés et des Conseils de pêcheurs et de pêcheurs (Conppas), tous à la recherche de la mise en place de les priorités, les mesures nécessaires de l'itinéraire à suivre pour la conception et l'exécution du projet, et les investissements dans les infrastructures pour la conservation des écosystèmes et des bassins associés au Lac », a rapporté le Minec.
Que faire
La proposition de travail, conçue par des spécialistes, comprend trois volets : La génération d'informations scientifiques pour promouvoir la sensibilisation ; prendre des décisions et des actions éclairées pour le développement durable du bassin du lac Maracaibo et renforcer les capacités du secteur public pour la conception, le financement et la mise en œuvre de politiques publiques, en vue de réduire le flux de nutriments à travers des sources ponctuelles et dispersés depuis le sous-sol -bassins vers le lac Maracaibo.
La complexité écologique du lac Maracaibo, avec ses zones humides et sa biodiversité, est très sensible à la pollution provenant des activités générées par les villes riveraines du lac, à la croissance rapide des activités agricoles, industrielles et touristiques, de sorte que la surveillance constante de celles-ci doit devenir une norme.