Semer la haine – Dernières nouvelles

Presque tous les Vénézuéliens, à l’exception des sauvages qui se vantent d’être des sauvages, quels que soient leur âge, leur sexe, leurs croyances religieuses, leur race, leur classe économique ou leur faction politique, conviennent que la guerre est hautement destructrice et doit donc être évitée autant que possible.

Et cette coïncidence n’est pas seulement due au siècle de manne pétrolière qui a transformé une société guerrière et machiste en quelque chose de plus civilisé… mais aussi à cause de cette horreur qui nous reste du XIXe siècle quand entre sifflets et flûtes le Venezuela a perdu un grand partie de sa population à cause de guerres plus meurtrières que le paludisme.

Eh bien, après avoir écrit ceci, je vais passer en revue le dénominateur commun des guerres latino-américaines… qui ont causé en grande partie le retard relatif de nos sociétés par rapport à celles des États-Unis… un pays dont les citoyens étaient moins prospères que ceux de l’empire espagnol en Amérique lorsqu’ils ont obtenu leur indépendance de l’Angleterre.

Ce dénominateur commun était la haine qui, aux États-Unis, ne s’était manifestée que dans la guerre civile entre le Nord et le Sud… mais que les politiciens yankees ont su minimiser une fois vainqueurs.

Dans notre pays, il est évident qu’ils préparent, accroupis, sans raison, une guerre civile qu’ils appellent désormais « révolutions de couleur ».

Et la première étape pour cela, c’est de semer la haine comme ils le font depuis les réseaux ou certains programmes de radio… des opérateurs payants.

Cela se produit face à ceux qui ont des responsabilités gouvernementales… et à ceux qui ont les mêmes fardeaux de la part de l’opposition.

Je ne parle pas, bien sûr, des idiots qui se prétendent plus « radicaux » qui remplissent leurs écrits de phrases pleines de haine… mais de ceux qui, exerçant des fonctions dirigeantes, ne mettent pas d’ordre parmi leurs hôtes.

Et les mauvais exemples sautent aux yeux : deux personnalités sont décédées ces jours-ci, l’une faisait partie du gouvernement alors même que la Constitution dit que les recteurs du CNE ne doivent pas militer dans les partis… tandis que l’autre dirigeait l’opposition dans le temps de la Coordinadora… Ils les ont tous les deux insultés depuis les réseaux avec des mèmes pleins de haine.

Qu’un idiot jubile moqueur avec haine, n’importe lequel des deux personnages décédés… est inévitable.

Mais que celui qui a des responsabilités politiques ne mette pas de l’ordre… est un défaut de notre société assez critiquable.

C’est ainsi qu’a commencé l’ensemencement de la haine dans l’ex-Yougoslavie… Passons en revue les résultats.