Sortir de l’impasse avec l’UE en mission d’observation électorale

Après une conversation téléphonique entre le président du pouvoir électoral, Pedro Calzadilla, et le chef de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (UE-MOE) pour les élections régionales et municipales de 2021, Isabel Santos, l’impasse provoquée ces derniers jours, à la suite des déclarations du haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’Union européenne, Joseph Borrell, examine le communiqué de presse de l’agence.

La chef de la MOE-UE du 21 novembre, Isabel Santos, a réaffirmé l’engagement institutionnel à suivre les règles convenues entre les deux parties pour le déploiement de ladite mission dans le pays, en diffusant ce qui suit depuis son compte Twitter @isabel_mep
message : « Que personne ne doute que nous remplirons notre engagement d’observer le processus électoral avec impartialité, objectivité, indépendance et non-ingérence, en honorant l’accord administratif signé avec le Conseil national électoral du Venezuela et notre code de conduite. »

De la même manière, Santos a indiqué que le 28 octobre, au début de la campagne électorale régionale et locale, il dirigera depuis la ville de Caracas, le déploiement de 46 observateurs de l’UE dans tout le Venezuela. Il a également indiqué que dix membres de la Mission d’observation sont déjà dans le pays et qu’au jour des élections la mission atteindra un nombre de 100 membres, selon un communiqué de presse.

Le 29 septembre, le Conseil national électoral et l’Union européenne ont signé l’Accord administratif sur la mission d’observation électorale pour les élections régionales et municipales de 2021, dans le but de réglementer les relations et
responsabilités entre les deux parties, face à l’événement électoral susmentionné.

Par la suite, le haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’Union européenne, Joseph Borrell, a déclaré dans des déclarations aux médias internationaux que la MOE UE visait à accompagner un parti pris politique dans le pays et que la légitimité des prochaines élections auxquelles elle serait soumise au rapport présenté par cette mission.

De telles affirmations ont produit le rejet de différentes instances de l’État vénézuélien, en particulier des autorités de la CNE, qui ont exigé une rectification publique, rappelant à l’Instance internationale les termes de l’accord précédemment signé, qui impliquent la conduite obligatoire de l’impartialité, ainsi que que les principes de non-ingérence, de respect de la souveraineté et d’autodétermination nationale.

Cette décision correspond à l’engagement du CNE à contribuer à la compréhension entre les acteurs politiques, dans le cadre des processus de dialogue initiés dans le pays, visant à renforcer la stabilité politique, d’où l’importance que le Pouvoir Électoral a accordée à favoriser une large présence des organisations étrangères et agences lors des prochaines élections en vertu des principes constitutionnels et juridiques qui régissent le système juridique vénézuélien.

Audit du logiciel de totalisation démarré

Le Conseil national électoral (CNE) a commencé hier l’audit du système de totalisation qui a été réalisé avec la participation d’experts électoraux et de partis politiques au Musée d’architecture de la ville de Caracas. Parallèlement à ce processus, l’audit des livres de vote dans les entrepôts du CNE à Guarenas est géré. Dans cet audit, les experts électoraux du CNE et des partis vérifient que les données électorales qu’il contient correspondent aux données du fichier électoral.