Une ONG colombienne dénonce le meurtre d’un autre leader social, on en compte déjà 165 en 2021

L’Institut d’études pour le développement et la paix (Indepaz) de Colombie a confirmé ce dimanche le meurtre du leader social Uber Velásquez par des hommes armés non identifiés.

Avec sa mort, il y a 165 dirigeants et défenseurs des droits humains assassinés en 2021 et 1 280 depuis la signature de l’Accord de paix en 2016 entre le gouvernement de Juan Manuel Santos au nom de l’État et les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée populaire, a précisé l’entité.

Le chef bien connu qui appartenait à la surveillance paysanne du district de San José de Apartadó dans la municipalité d’Apartadó, département d’Antioquia, a été tué par des individus qui sont venus à son domicile situé dans le village de La Balsa à Apartadó et l’ont attaqué, a expliqué Indepaz.

Le Bureau du Médiateur a émis une alerte précoce dans laquelle il mettait en garde contre la possibilité d’une violation systématique des droits de l’homme et d’infractions au droit international humanitaire, qui génère également un risque pour la vie des habitants et a un impact direct sur leur vie sociale, productive et sociale. développement. communauté.

Selon le Bureau du Médiateur, ce qui précède est indiqué comme une conséquence des intérêts de renforcement et de consolidation du contrôle territorial par les groupes armés présents dans la zone.

La structure criminelle Autodefensas Gaitanistas de Colombia ou Clan del Golfo, des gangs sous-traitants, ainsi que l’Armée de libération nationale et la septième division de l’armée nationale opèrent dans cette zone.

Lors de la commémoration du cinquième anniversaire de l’Accord de paix, tant d’anciennes guérillas, que victimes du conflit, des universitaires et des personnalités internationales ont souligné l’assassinat de dirigeants sociaux, d’anciennes guérillas et les massacres, comme l’un de leurs principaux échecs et ont exhorté le gouvernement à Iván Duque d’agir pour arrêter ce fléau.