« USP Magazine » réalise une « radiographie » de la violence urbaine au Brésil – Jornal da USP

Le magazine comprend également trois autres sections. La question de la sécurité publique réapparaît dans la section Art à travers l’article le doigt dans la plaie, par Alecsandra Matias de Oliveira. L’auteur se penche sur les propositions artistiques qui ont émergé après les années 1990. « Ce sont des artistes et des œuvres qui atteignent le point d’angoisse, exposent les crimes, la violence, la marginalité et la justice. Ils évoquent une réflexion sur la barbarie contemporaine », écrit-il. Toujours selon Alecsandra, « parler de la violence, c’est aussi désigner sa banalisation ou son indifférence ; c’est montrer la cruauté des massacres, les articulations du trafic de drogue, les insécurités dans les banlieues, la discrimination raciale, les féminicides, l’armamentisme croissant parmi la population, les portes des copropriétés, etc. – c’est un débat qui traverse les arts visuels, la littérature, la musique, le théâtre et le cinéma ».

La rubrique Textes regroupe trois articles : Le Comte de Monte Cristo et la Catabase d’Edmond Dantès, par Cleber Vinicius do Amaral Felipe; La tension entre le silence et la parole dans Haneke, par Rafael Mantovani; et Itaguaí, ou le grand théâtre du monde, par le critique littéraire et chercheur français Pierre Brunel, avec traduction et notes du professeur à l’USP Jean Pierre Chauvin. Enfin, Books apporte une analyse sur Le Polymathe : une histoire culturelle – de Léonard de Vinci à Susan Sontag, de Peter Burke (Editora Unesp, 2020), de Carlota Boto ; Modernity between Sidings – De la poésie sociale à l’inflexion néoclassique dans les paroles brésiliennes modernes, de Vagner Camilo (Ateliê Editorial/Fapesp, 2020), de Victor Gustavo Zonana ; et José Saramago : Littérature contre Marchandise, par Jean Pierre Chauvin (Source éditoriale, 2021), par Cícero Alexsande dos Santos.