Vieillir en bonne santé nécessite des politiques de soins de longue durée – Jornal da USP

La Commission externe sur le vieillissement en bonne santé, créée par la Chambre, s’appuie sur quatre piliers et entend débattre des politiques publiques pour aligner les actions sur les orientations de la Décennie des Nations Unies pour le vieillissement en bonne santé (2021-2030)

Des stratégies pour apporter une qualité de vie aux personnes âgées ont été tracées depuis 2002, lorsque l’Assemblée mondiale sur le vieillissement a eu lieu – Photo : Pixabay/Reprodução/IQSC/USP

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) entend inclure la vieillesse dans la liste de classification des maladies, ce qui a suscité des débats parmi les experts. D’autre part, la Chambre des députés a approuvé, en avril, la création de la Commission externe sur le vieillissement en bonne santé, avec pour objectif de surveiller et de débattre des politiques publiques pour aligner les actions sur les orientations de la Décennie des Nations Unies pour le vieillissement en bonne santé (2021-2030). (Organisation des Nations Unies).

De l’avis de Yeda Duarte, professeur à la Faculté de santé publique (FSP) de l’USP et coordinatrice de l’étude Santé, bien-être et vieillissement, la création de la Commission, présidée par le député Léandre Dal Ponte (PV-PR), est  » très bien -à venir ». Au Journal USP sur l’air 1ère édition, l’enseignant explique que des stratégies pour apporter une qualité de vie aux personnes âgées ont été tracées depuis 2002, lorsque l’Assemblée mondiale du vieillissement a eu lieu.

L’idée est que de 2020 à 2030, nous nous consacrons au vieillissement en bonne santé, dit-il. La commission a été créée sur la base de quatre piliers : lutter contre les préjugés contre la vieillesse, créer des environnements et des villes adaptés aux personnes âgées, améliorer le système de santé au service de cette population et fournir des soins de longue durée. « Cela a été une demande constante des experts dans le domaine du vieillissement, le besoin de politiques de soins de longue durée », dit-il. « Lorsque ces personnes ont besoin de soins, elles en auront besoin toute leur vie, toute leur vie », explique-t-il.

Avec la pandémie et le nombre élevé de victimes parmi les personnes âgées, il y a eu un mouvement de l’Université pour des actions à entreprendre au Brésil afin d’empêcher le gérontocide qui se produisait dans d’autres pays, ce qui a motivé la création de fronts nationaux pour lutter contre le pandémie. « Cela a donné une visibilité à la question des personnes âgées institutionnalisées que nous n’avions pas jusque-là », dit-il. « Ces gens ont été littéralement oubliés, la société ne les a pas regardés », dit Yeda, commentant que la commission et les fronts sont le résultat de l’organisation et des actions de la société civile.

Pour le professeur, la législation brésilienne en matière de santé est bien faite. « Les lois existent, ce dont elles ont besoin, c’est d’être respectées. » C’est l’un des rôles de la commission, qui devrait également chercher à améliorer les lois qui sont insuffisantes pour s’adapter aux 34 millions de Brésiliens âgés de 60 ans et plus.

L’une des propositions de l’OMS vise à modifier le Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM) pour inclure la sénescence (modifications physiologiques qui surviennent avec le vieillissement) en tant que maladie. « Je mélange les termes de maladies avec une phase de la vie, la vieillesse est une phase de la vie », explique Yeda. « La vieillesse est un signe et un symptôme de quoi ? » des questions. L’enseignant pense que cela peut apporter des connotations négatives par rapport à la vieillesse. « Nous sommes dans un grand mouvement pour essayer de voir, avec l’OMS, le changement de ce code, car il peut avoir des répercussions très inquiétantes », affirme-t-il, citant l’industrie de l’anti-âge.

La commission est composée de différents parlementaires. Elle a établi les quatre piliers et a prêté attention à la législation. Pour la professeure, au fur et à mesure de sa progression, le partenariat avec le milieu universitaire et la société civile sera essentiel pour que les actions de la commission soient adéquates aux besoins de la population.

Le sujet est également abordé par le canal Que se passe-t-il à Géronto, sur YouTube, pour apporter des informations sur le vieillissement aux personnes âgées et lutter contre la désinformation.


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