Abus sexuel de 14 enfants à Medellín, que sait-on de l’affaire ?

01 juillet 2021 – 07:48

2021-07-01

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Colprensa – Le Colombien

L’Institut colombien de protection de la famille, ICBF, a révélé mercredi soir qu’il y a 14 mineurs qui ont été victimes d’abus sexuels dans un foyer pour enfants du quartier de Santa Cruz, commune 2, qui est rattaché au programme Bon départ, géré par le Mairie de Medellín.

Selon l’entité, les enfants sont évalués par le Centre de prise en charge globale des victimes de violences sexuelles (CAIVAS), selon le parcours de prise en charge établi pour ces cas.

Liliana Pulido, directrice (e) de l’ICBF, a regretté ce qui s’est passé avec les mineurs et a réitéré que l’entité mènera « toutes les actions nécessaires pour que leurs droits soient rétablis et a réitéré que la violence sexuelle est un crime inadmissible qui viole tous les droits des femmes victimes ».

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Quelques heures plus tôt, la mairie de Medellín avait annoncé avoir signalé cette semaine au parquet – sans préciser la date exacte – le cas de deux mineurs qui avaient été victimes d’abus sexuels alors qu’ils se trouvaient dans un foyer pour enfants qui leur propose des services d’assistance à le quartier de Santa Cruz et qui fait partie de Buen Comienzo.

L’affaire fait déjà l’objet d’une enquête pénale de la part de l’Unité des délits sexuels du ministère public, qui a relevé les faits à partir de deux plaintes déposées dans le cadre de l’activation des itinéraires pour rétablir les droits des enfants dans la ville, qui font partie , précisément, de la Mairie. Cela signifie que les autorités municipales ont déposé des recours judiciaires.

Selon les informations de la plainte rendues publiques par la Mairie, qui n’indiquent pas la date exacte des faits, les mineurs auraient été maltraités par un homme qui travaillait comme assistant en nutrition et qui, par ailleurs, est un sous-traitant de l’entité Fournisseur du service qui opère au siège de Santa Cruz.

Après avoir pris connaissance des événements signalés, ajoute l’administration municipale, une équipe psychosociale de l’unité administrative spéciale Buen Comienzo et de l’entité contractante, dont le nom n’a pas été divulgué, s’est rendue dans le secteur pour écouter les familles et apporter un soutien psychologique.

Asimismo, la Alcaldía ordenó la activación del Código Fucsia y del protocolo “para la detección y atención de casos de presunta inobservancia, amenaza y vulneración de derechos de los niños y las niñas, establecido en las orientaciones técnicas para la operación de la modalidad entorno infantil huit heures ».

Les mineurs ont été référés pour être accompagnés dans le programme ‘Play to Heal’, de la Fondation pour la protection de l’enfance (FAN) et qui travaille main dans la main avec le bureau du maire, à partir duquel des soins spécialisés sont fournis contre ce type de cas.

L’agresseur présumé est suspendu de toutes activités lui permettant d’avoir des contacts avec des enfants, pendant que l’enquête des autorités judiciaires progresse.

Le centre pour enfants où se sont produits les événements a été temporairement fermé, et les 72 enfants qui y sont pris en charge seront accompagnés à domicile, comme l’a confirmé la mairie.

L’administration a également indiqué qu' »elle menait des actions juridiques, administratives et psychosociales pour le rétablissement des droits de l’enfant et le développement d’une procédure régulière », alors que, a-t-elle indiqué, elle rejette toute forme de violence et de violation des droits des enfants. filles.

Pour sa part, le directeur de Buen Comienzo, José Wilmar Sánchez, a indiqué qu’il avait été demandé à l’exploitant du centre pour enfants d’enquêter s’il y avait eu des manquements qui auraient permis les abus présumés contre les deux mineurs.

Des sources judiciaires ont également confirmé qu’après la plainte pénale, les enquêtes nécessaires ont déjà commencé pour clarifier ce qui s’est passé. Et, jusqu’à la publication de cette note, il n’y a pas eu de déclaration de l’exploitant en charge du centre pour enfants.