LE 8 novembre 2023, 200 ans se sont écoulés depuis le dernier grand triomphe qui a libéré totalement notre territoire dans le cadre géographique (il incluait alors la Guyane, colonie britannique à l’époque), avec la victoire remportée par José Antonio Páez sur les derniers Espagnols. leader, Sebastián de la Calzada, qui fut vaincu à Puerto Cabello, d’une grande importance pour le trafic maritime avec la mer des Caraïbes. 325 ans s’étaient alors écoulés depuis l’arrivée de Christophe Colomb, le 3 août 1498, à Puerto Macuro, l’actuel état de Sucre.
Au moment de cette bataille, le Père Libérateur Simón Bolívar avait libéré la Nouvelle-Grenade, avec la réunion de Boyacá (7 août 1819), alors notre Venezuela, dans le Campo de Carabobo (24 juin 1821) et du général Antonio José de Sucre avait rendu Quito indépendant avec la réunion de Pichincha (24 mai 1822), qui étaient les anciennes colonies intégrées à la Grande Colombie, créée le 17 décembre 1819. À l’époque des actions de Maracaibo et de Puerto Cabello, Bolívar était au Pérou, dont le Congrès l’avait appelé à diriger la lutte des descendants des Incas et c’est alors qu’eurent lieu les affrontements de Junín (6 août 1824), menés par Bolívar lui-même, vainqueur, et celui d’Ayacucho (décembre 9, 1824), dirigée par le Cumanien Antonio José de Sucre.
Bataille du lac Maracaibo.
Tout comme cela a été célébré en juillet dernier, le 24 de ce mois, lors de la commémoration des 200 ans de la bataille du lac Maracaibo, qui marquait pratiquement le début de la fin de la domination hispanique sur tout notre territoire, lorsque Francisco Tomás Morales, qui avait été la lutte contre notre exploit émancipateur depuis ses premières années, qui a commencé en novembre 1810 à Coro, a conduit les forces et les membres des familles de la région de Zulia, d’où un millier de membres des forces royalistes et 600 familles des mêmes, après leur exécution contre le général Manuel Antonio Manrique.
Puerto Cabello : dernier front réaliste.
Après la bataille de Carabobo, patriotes et royalistes ont mené 54 batailles, dirigées par José Antonio Páez et Santiago Mariño, pour les républicains, tandis que les royalistes avaient Francisco Tomás Morales comme chef. Lorsque celui-ci tomba à Maracaibo, il resta Sebastián de la Calzada, responsable du dernier bastion, qui était précisément celui de Puerto Cabello.
Pour le début de ce qui serait la dernière grande bataille entre ceux qui luttaient pour leur indépendance et ceux qui insistaient pour maintenir le règne du roi d’Espagne Ferdinand VII sur notre territoire.
C’est ainsi que Páez arriva avec ses forces sur le site connu sous le nom d’El Palito. Il y avait plus de 1.500 soldats, organisés dans les bataillons Granaderos et Anzoátegui, ajoutés à un escadron de cavalerie hussard, qui était sous le commandement du colonel Fernando Figueredo Mena, qui connaissait bien les scénarios dans lesquels allait se dérouler le combat final. parce qu’il avait été prisonnier au château de San Felipe de la même ville. En élaborant les stratégies, chaque camp a choisi celle qui lui paraissait la plus pratique pour vaincre son adversaire. Páez a utilisé un esclave nommé Julián Iztueta, qui était pilote de la lagune de mangrove qui entoure la ville. Et c’est ainsi que les forces républicaines dirigées par Paez ont pénétré à travers les marécages, la boue, la boue collante et les hauts fonds. Nous étions le 7 novembre 1823 et peu après 22 heures et avec de l’eau jusqu’aux épaules, ce guide conduisait une colonne patriotique qui, vers deux heures du matin le 8, atteignit le continent, exactement devant une partie du forces royalistes, qui sont prises par surprise dans l’obscurité et de fait vaincues.
Les royalistes se rendent.
L’histoire importante nous dit que cette attaque a surpris le leader royaliste, Sebastián de la Calzada, d’ailleurs, originaire des îles Canaries et non de la péninsule, il a remis son épée à l’homme qui a dirigé les llaneros dans la dure lutte qui a duré 13 ans, qui en étaient à leurs derniers instants. Cependant, le type de forteresse qu’était le Fortín San Felipe, qui, en raison de sa position et de sa hauteur, lui donnait une domination sur les environs, dirigé par le colonel Manuel de Carrera y Colina, a refusé d’accepter la reddition de son chef et il a fait savoir à Páez que « il continuera à se battre, car il ne reçoit que des ordres de son commandant supérieur », car jusque-là il ignorait que De la Calzada était prisonnier.
Du siège au dernier combat. En septembre 1823 a commencé le siège patriotique qui a culminé avec l’élimination du colonialisme dans notre Venezuela, cet événement important dont 200 ans se sont écoulés aujourd’hui, et dans la présidence, dirigée par le leader travailliste Nicolás Maduro Moros, qui a remplacé l’éternel commandant Hugo Rafael Chávez Frías, qui a sauvé l’histoire du Venezuela, qui est l’une des plus grandes d’Amérique latine et dans les années soixante-dix, ils ont essayé de l’éliminer des programmes d’études, mais ils n’ont pas pu atteindre leurs objectifs devant la défense qu’ils ont des étudiants à la majorité du personnel enseignant national.