Comment était l’étiquetage frontal des aliments ultra-transformés en Colombie ?

Le ministère de la Santé a publié la résolution 2492 réglementant la loi 2120, avec laquelle il l’étiquetage frontal définitif pour les aliments ultra-transformés de la soi-disant «loi sur la malbouffe».

« Les dispositions établies dans la résolution s’appliquent à tous les aliments nationaux et importés destinés à la consommation humaine qui sont commercialisés sur le territoire national, à l’exception de certains aliments avec étiquetage nutritionnel, tels que les préparations pour nourrissons pour garçons et filles entre 0 et 12 mois, les aliments à usage spécial médecins (APMES); infusions d’herbes et de fruits, thé décaféiné et instantané, entre autres aliments », a déclaré l’entité.

Le Ministre de la Santé, Caroline Liège, a fait l’annonce et affirmé qu’avec cette mesure, les décisions des Hautes Cours sont respectées. Pour telle raison, Les étiquettes d’avertissement que doivent porter les aliments pouvant produire des effets nocifs pour la santé ont été établies.

Dans une vidéo publiée sur les chaînes officielles du ministère de la Santé, le chef du portefeuille a indiqué qu’il répondait également à l’arrêt du Conseil d’État, par lequel le sceau octogonal à fond noir est réglementé et reconnu comme une règle.

De plus, sur l’étiquetage frontal des produits ultra-transformés qui sont commercialisés en Colombie, ils doivent appliquer l’utilisation définitive de « l’excès » dans les graisses trans et saturées, le sodium, les sucres et « contient des édulcorants »ainsi que le nom du Ministère de la Santé au bas de chaque timbre.

Corcho a souligné que l’idée est que ces décisions génèrent un impact positif sur la nutrition des Colombiens et des mineurs, qui pourront voir l’avertissement sur les produits avant de les consommer et ainsi « prendre soin de leur alimentation de manière saine ».

Enfin, la responsable a terminé son allocution en assurant que le ministère de la Santé « respecte les engagements, les arrêtés et les lois de la République ».


Photo : Ministère de la Santé

Photo : Ministère de la Santé

Il convient de rappeler que ces changements et les décisions autour de la soi-disant «loi sur la malbouffe» avaient été demandées à différents secteurs ces derniers jours, car le délai fixé par les décisions pour modifier la résolution était sur le point d’expirer.

Devant l’annonce, la Collectif d’Avocats « José Alvear Restrepo » (Cajar) célébré la décision et a souligné que « les sceaux octogonaux garantissent la volonté d’accéder à des informations claires, véridiques, opportunes, visibles, appropriées et suffisantes sur les composants alimentaires afin de promouvoir des habitudes alimentaires saines ».

De même, Cajar a décrit la mesure comme une réalisation de la société civile et des défenseurs des droits de l’homme qui, depuis quatre ans, se battent pour promouvoir une alimentation saine dans le pays.

« C’est un signe qu’ensemble, nous pouvons surmonter l’ingérence de l’industrie et formuler des politiques publiques compatibles avec le droit à la santé et à l’alimentation des citoyens », a déclaré Jomary Ortegón Osorio, président de Cajar.