Contag célèbre le renversement du droit de veto à l’agriculture familiale

São Paulo – La direction de la Confédération nationale des travailleurs ruraux agriculteurs et agriculteurs familiaux (Contag), entre autres entités, a célébré, après des mois d’attente, le renversement du veto présidentiel sur un article du projet de loi (PL) 823/2021, sur les mesures d’urgence pour le secteur. Connue sous le nom de Lei Assis Carvalho (hommage au député PT du Piauí décédé en 2020), la proposition comprenait des mesures pour soutenir le secteur de l’agriculture familiale afin de réduire les impacts de covid-19.

Selon l’organisation, ce renversement, par le Congrès, « redonne à l’agriculture familiale brésilienne la condition de continuer à soutenir les politiques de lutte contre la faim, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre population, surtout en cette période de pandémie ». Désormais, rappelle Contag, ce sera le veto, une nouvelle loi sera éditée, reprenant la proposition initiale de la PL 823.

Le projet « garantit une série d’actions de secours aux familles et aux paysans des travailleurs agricoles qui ont eu des impacts sur la pandémie », rappelle le député Pedro Uczai (PT-SP), l’un des auteurs. « La mesure profite à ceux qui représentent environ 70% de la nourriture consommée dans les foyers brésiliens. »

Crédit et développement

Parmi les mesures figurent la promotion de l’inclusion productive d’un montant de 2 500 R$ ou 3 000 R$ (lorsqu’il est destiné aux agricultrices familiales), en un seul versement. Une ligne de crédit rural doit être créée dans le cadre du Programme National de Renforcement de l’Agriculture Familiale (Pronaf) pour les travailleurs ayant un revenu familial allant jusqu’à trois SMIC. Par ailleurs, ajoute Contag, le Programme d’aide d’urgence à l’agriculture familiale (PAE-AF) est mis en place, pour approvisionner les personnes en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle, en complément des mesures de renégociation de la dette.

Grâce à cela, affirme également l’organisation, il sera possible de lutter contre la faim et l’insécurité alimentaire qui touchent déjà 19,1 millions de Brésiliens ». Les données proviennent du Réseau de recherche brésilien sur la souveraineté et la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Penssan).