De fortes pluies font des ravages dans 37 villes du nord-est du Brésil

Le nombre de décès dus aux fortes pluies enregistrées depuis début novembre dans l’Etat brésilien de Bahia (nord-est) est passé ce dimanche à 18 avec un nouveau décès, sur fond de tempête qui a provoqué des inondations dans 37 communes, ont fait savoir les autorités locales.

Les pompiers militaires de Bahia ont confirmé la mort d’un homme de 60 ans noyé dans une rivière de la municipalité méridionale d’Aurelino Leal, selon le site d’information G1.

La situation critique due aux pluies qui frappent la région sud de l’Etat depuis jeudi s’est aggravée au cours des dernières heures.

« Nous avons 37 villes avec diverses communautés sous-marines », a déclaré à G1 le gouverneur Rui Costa, qui a survolé les zones touchées du sud de Bahia ce matin.

La veille, la situation d’urgence dans 19 communes avait été signalée, rapporte l’AFP.

Selon le reportage de Radio NBandNewsFM du Brésil, ce dimanche à Jussiape, dans la région de Chapada Diamantina, un autre barrage s’est rompu. Hier (25), la ville de Vitória da Conquista et la ville d’Itambé avaient déjà annoncé la rupture d’un barrage à Iguá.

Les forces fédérales et étatiques, avec la collaboration d’autres États comme le Minas Gerais, Espírito Santo ou Sao Paulo, ont développé ce dimanche une opération conjointe avec du personnel, du matériel et des hélicoptères, pour venir en aide à des milliers de personnes touchées par les inondations après les débordements des rivières.

Plus de 11.000 personnes ont été déplacées dans l’Etat brésilien / AFP

Vendredi dernier, il y avait plus de 11 000 personnes déplacées et près de 4 200 personnes qui avaient besoin d’un abri contre les autorités après avoir quitté leur domicile, selon le dernier rapport de la Surintendance de la protection et de la défense civile de Bahia (Sudec).

Les communes d’Itambé et de Jussiape sont restées en état d’alerte après les ruptures de barrages voisins dans différentes rivières, et elles ont averti leurs habitants de rechercher des lieux sûrs.

Dans certains quartiers de Salvador, la capitale de l’État, des alarmes de la Défense civile ont sonné samedi soir pour évacuer les habitants des dangers des glissements de terrain.

Plusieurs autoroutes de l’État ont été interrompues ou inondées.