De Hugo Trejo à Hugo Chávez

Entre ces deux personnages, il y avait de nombreuses coïncidences qui commençaient par le même nom et suivaient la même hiérarchie. Tous deux étaient lieutenant-colonel, grade qui leur permettait de diriger des troupes, et comme si cela ne suffisait pas entre leurs soulèvements, il y eut 34 ans et 34 jours; Dans le cas de Trejo, le 1er janvier 1958, qui marqua la chute de Marcos Pérez Jiménez 22 jours plus tard, tandis que ce dernier mena l’insurrection du 4 février 1992, dont, en cas d’échec, il assuma la responsabilité de ce Il a été envoyé en prison dans la caserne de San Carlos et plus tard dans la prison de Yare où le libérateur Simón Bolívar avait une ferme.

Dans le cas d’Hugo Trejo, il y a eu beaucoup de reconnaissance, mais l’influence qu’il a acquise dans la population et dans le FAN l’a conduit à l’étranger pendant dix ans. A son retour, il n’avait plus aucune influence et entra en retraite; À ce moment-là, les forces armées ont été pénétrées par l’empire nord-américain, le même qui avait mis en place les dictatures militaires en Amérique latine, en décorant beaucoup d’entre elles, comme ce fut le cas de Pérez Jiménez.

Une situation différente s’est produite avec l’autre Hugo, puisque le prestige qu’il a atteint devant le peuple vénézuélien a été utilisé par Rafael Caldera qui a pratiquement défendu les rebelles le 4 février, pour lequel il a été conduit à la présidence pour la deuxième fois. En 1994, le président Caldera a ordonné la libération de Chávez et du reste des insurgés le 4 février. Chávez, déjà en liberté, se consacre à la tournée du pays et le 6 décembre 1998, il remporte la première magistrature. Avec Chávez, le bolivianisme est arrivé au pouvoir, maintenu par son successeur Nicolás Maduro Moros.

«Le colonel Hugo Trejo n’a pas besoin d’introduction, mais ceux d’entre nous qui ont été ses compagnons, ceux d’entre nous qui ont eu l’honneur de servir sous ses ordres et de l’accompagner dans cette longue période de préparation, d’organisation et d’exécution de l’insurrection du 1er janvier 1958, doivent dire qu’il a été victime de l’injustice et de la cruauté de ceux qui ne lui pardonnaient pas son attitude exemplaire ». C’est le brigadier général Evelio Gilmon Báez qui a prononcé ces paroles.

Pour sa part, la journaliste Eva Golinger dans son livre Bush contre Chávez cite Donald Rumsfeld, qui était le secrétaire américain à la Défense, parlant de Chávez «Je ne peux pas imaginer pourquoi le Venezuela a besoin de 100 000 AK-47». Lorsque les journalistes ont posé des questions sur les preuves, il a répondu: «Je n’ai aucune preuve».