Des centaines de Palestiniens licencient un journaliste d’Al Jazeera

Ce jeudi, des centaines de Palestiniens ont tiré dans les rues de Cisjordanie sur le cercueil du journaliste Sheerin Abu Akleh, tué d’une balle dans la tête par l’armée israélienne, alors qu’il couvrait un nouveau raid dans ce territoire occupé.

Les Palestiniens sont descendus dans la rue pour rendre un dernier hommage, ont scandé des slogans contre l’occupation et demandé justice devant le cercueil recouvert d’un drapeau palestinien et du traditionnel gilet de presse.

La cérémonie funéraire s’est déroulée en présence du président Mahmiud Abbas et du Premier ministre Muhammad Shtayyeh.

réactions au crime

Le président de la Palestine, Mahmiud Abbas, a annoncé, lors de son discours lors des funérailles, qu’il ira devant la Cour internationale de justice pour punir les coupables et a blâmé Israël pour le nouveau crime.

« Nous tenons les autorités d’occupation israéliennes entièrement responsables de son assassinat », a-t-il déclaré.

De même, il a promis une enquête distincte dont les résultats seront transmis à la Cour pénale internationale (CPI).

De son côté, la chaîne qatarie Al-Jazeera a indiqué qu’Israël avait délibérément assassiné son journaliste et s’attendait à des poursuites judiciaires.

condamnation internationale

La mort du journaliste a choqué les territoires occupés et déclenché une vague de condamnations internationales, y compris de la part des alliés de Tel-Aviv, rapporte la note.

En ce sens, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres, a exhorté à mener « une enquête indépendante et transparente ».

Cette agitation internationale aggrave encore la tension entre Israéliens et Palestiniens qui entretiennent une vague de violence à partir d’attaques des deux côtés en Cisjordanie.