Des ONG nationales et internationales demandent à la CIDH de se rendre en Colombie

le CEJIL, Le Centre pour la justice et le droit international a indiqué que 650 organisations civiles La Colombie et des pays d’Amérique latine comme Cuba, le Venezuela, l’Équateur, le Guatemala, les États-Unis et l’Europe sont préoccupés par la situation d’ordre public à laquelle la Colombie est confrontée à l’occasion de la grève nationale, qui est en vigueur depuis le 28 avril et demande au Commission interaméricaine des droits de l’homme de faire une visite dans le pays pour enquêter sur tout ce qui concerne la répression policière des manifestants.

Ces ONG ont demandé à la commission internationale de vérifier la situation, au lieu de faire des déclarations par voie de communiqués.

«Nous demandons à l’État de cesser immédiatement l’usage arbitraire et excessif de la force pour éviter de nouvelles violations des droits de l’homme de la population. De même, compte tenu du rôle important que la communauté internationale peut jouer dans cette situation, nous appelons la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) à demander le consentement de l’État pour visiter le pays et mettre en place un mécanisme indépendant d’experts. et des experts pour collaborer à l’enquête sur ce qui s’est passé », lit-on dans le communiqué publié par la CEJIL.

La CEJIL reconnaît que la contestation sociale encadrée dans la grève nationale ne repose pas exclusivement sur le projet de réforme fiscale promu par le président Ivan Duque Marquez et son ancien ministre des Finances, Alberto Carrasquilla, mais contient également un mécontentement quant à la gestion de la crise sanitaire causée par la pandémie, les graves effets sur l’économie et le meurtre de leaders sociaux et défenseurs des droits de l’homme.

L’agence souhaite attirer l’attention sur la manière dont la police a assisté à la manifestation, car elle a été nuancée par la répression et excès, qui a également été transférée à la violence sexuelle et a causé un grand nombre de meurtres, de blessures et de disparitions.

La CEJIL dénonce également l’utilisation d’armes meurtrières et l’attaque contre des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme, pour lesquels elle juge important que la CIDH se rende dans le pays et analyse la situation.

Newsroom • Colombia.com • Ven, 07 / Mai / 2021 23h32