Dictons chiliens au rythme de « Rechazo »

Nous analysons le résultat du Rejet des propositions d’une nouvelle Constitution, pour remplacer l’actuelle de Pinochet d’il y a 42 ans. Il m’a aidé avec le discours populaire du chilien.

En Aconcagua, on dit : « Chauffez l’eau pour que quelqu’un d’autre puisse boire du maté. Il dépeint la conduite contradictoire du Presi Boric. Envoyez les gens dans la rue. Ils lui obéissent, et il répond en les massacrant. Il fait des prisonniers politiques ceux qui participent à la Rébellion d’Octobre. Et puis il leur refuse un pardon. Dégoûté qui profite du droit. Il enlève les drapeaux et les transmute en faveur du « Rejet ».

Violeta Parra a chanté : « C’est comme tirer un âne par la queue. » Le gouvernement est battu avec 85% de rejet contre 38,12% pour l’approbation. Boric apparaît à la télévision, non, il est autocritique sur sa défaite. Il invite seulement le peuple « à continuer le combat ». Qui? Nous ne savons pas.

Utopiste, vous attendez-vous à être mis au banc par les moins favorisés de la société avec qui vous envisagez de continuer le combat ?

Dit un « roto » de la Commune de Recoleta, ou Pantána : « Une âme qui est intimidée est une âme de fer-blanc. » L’idée fondamentale de la nouvelle Constitution est de mettre fin à l’État subsidiaire néolibéral et de construire un « État de droit social et démocratique », solidaire et paritaire. Veiller à ce que les travailleurs puissent se syndiquer et aient le droit de grève et de santé publique. Au défi, la démocratie chrétienne répond : « pour l’instant, ils devront utiliser les hôpitaux dans leur état de délabrement, tels qu’ils sont ». Boric, dans son discours de dimanche, ne répond pas du tout.

C’est une « âme d’étain ». Il menace seulement : « attention aux maximalismes, à la violence et à l’intolérance ».

« Une chose est au pouls et une autre à la guitare » phrase entendue dans un rocher à Santiago, entre vin rouge et jeu de guitare. Les Mapuche, légendaires et indomptables, sont depuis l’époque du gouverneur Pedro de Valdivia (1549-1553) un exemple et une voie de la nationalité chilienne. Ils ont résisté à tout ce qui était étranger à leur culture.

Boric, « au pouls », a promis de leur accorder leurs droits à travers la figure constitutionnelle de la République Plurinationale. Avec des droits sur leurs terres et le respect de leurs traditions, de leur langue et de leur culture. Boric, « à la guitare », belliqueux, finit par cautionner la militarisation de l’Araucanie et emprisonne le chef du CA Mapuche, Héctor Llaitul.

Clôture : entendu au Santiago Polo Club, « attacher l’animal nuisible au bûcher ». L’épitaphe de Boric au féminisme, à l’environnementalisme ou à la multinationalité…. Attachez-les au bûcher !… Laissez-les attendre…

L’entrée Said Chileans au rythme de «Rechazo» a été publiée pour la première fois dans Últimas Noticias.