En savoir plus sur la pragmatisation | Dernières nouvelles

Nous avons averti dans la réflexion précédente que le sujet s’étendait facilement à plus qu’une approche initiale car il envisage des aspects, des domaines dont il émane et des profils et des nuances à l’intérieur et à l’extérieur des organisations partisanes, bien que ce soit dans ceux-ci qu’il devrait être projeté et approfondi. .

Nous nous sommes référés en première approximation au fait que le manque de doctrine s’exprime dans toute organisation de parti, qu’il s’agisse du gouvernement ou de l’opposition. Une autre concernait les tendances de la pensée : elle s’inscrivait dans l’une quelconque des tendances de réflexion politique auxquelles ces organisations prétendent adhérer. Il y a donc généralité dans l’orphelinat de pensée des partis politiques, principalement ceux à caractère national. Ce n’est pas qu’ils ne l’ont pas, mais qu’ils ne l’ont pas structuré en un corps homogène. Et nous affirmons aussi qu’il n’y a pas d’espace organisationnel qui élève les axes de la réflexion politique avec vigueur et permanence. Ils sont inactifs, ils sont en papier.

Le pragmatisme a pénétré l’organisation à tous les niveaux. Elle marche sans les présupposés de la pensée qui donneraient consistance à sa dynamique, elle ne parcourt pas des lignes basées sur des prémisses. L’activité couvre tout, il n’y a pas de temps pour la projection selon les valeurs auxquelles elle est censée adhérer. Par conséquent, c’est ainsi que le comportement et la perspective du militant sont adaptés.

Les catégories internationales ou nationales ne sont pas esquissées, Propriété privée ou collective, celle de l’Etat, ou mixte. Nationalisation ou privatisation. Les alliances avec des entités internationales non plus. La vision géopolitique du pays en moins. La conception avant l’activité économico-financière, les niveaux de régulation étatique, etc.

Une autre catégorie pour laquelle aucune définition n’est donnée est celle relative à la répartition des compétences verticales, selon qu’elles sont nationales, étatiques ou municipales. Des niveaux essentiels dans une vision de la République. À son tour, face à la décentralisation administrative, c’est le vide.

Comme on peut le voir dans toute cette série de questions, il y a l’orphelinat. Et au sein du parti, il y a une centralisation excessive. Les niveaux régional et municipal ne génèrent pas de politiques, mais sont destinataires de la ligne nationale du petit cercle exécutif. Tout cela s’impose par pragmatisme au mépris des droits du militant toujours reportés. La démocratie interne est absente.