Frères tous. C'est le titre de la nouvelle encyclique que nous donne le pape François. Ce document apparaît à la veille du jour où l'Église célèbre saint François d'Assise, dont le cardinal Bergoglio a pris le nom de son pontificat.
Le titre de l'encyclique en italien et non en latin, comme ce type de document était écrit, est tiré de la manière dont le saint d'Assise s'adressait à tous les frères et sœurs pour proposer un mode de vie à saveur évangélique. .
Je crois que la meilleure façon de rendre hommage à ce document extraordinaire qui représente une proposition pour un monde meilleur est de reproduire la prière finale par laquelle François clôt son encyclique:
«Seigneur et Père de l'humanité, qui a créé tous les êtres humains avec une égale dignité, insuffle dans nos cœurs un esprit fraternel.
Inspirez-nous d'un rêve de retrouvailles, de dialogue, de justice et de paix. Nous pousser à créer des sociétés saines et un monde plus digne, sans faim, sans pauvreté, sans violence, sans guerres.
Que nos cœurs s'ouvrent à tous les peuples et nations de la terre, pour reconnaître le bien et la beauté que vous avez semés en chacun, pour renforcer les liens d'unité, de projets communs, d'espérances partagées. Amen".
Sur ce, le Saint-Père conclut son encyclique. La prière est également un magnifique résumé du document. C'est un programme d'action pour tous les chrétiens et hommes de bonne volonté dans la clé de la fraternité et avec une dimension universelle.
J'ai lu la lettre en tant que citoyen d'un pays qui souffre amèrement d'une crise économique, sociale, politique et morale, mais aussi en tant que citoyen d'un monde dans lequel les injustices, les guerres, la violence prévalent et dans lequel la dignité des personnes est niée, de chacun d'eux et tous.
Fratelli tutti. Frères tous. La prière nous dit pourquoi nous sommes frères: parce que nous avons un père commun, c'est pourquoi nous sommes frères et nous avons été créés avec la même dignité et nous sommes appelés à vivre en frères.
Le Pape demande un rêve de retrouvailles, de dialogue, de justice et de paix. C'est bon pour le monde entier. C'est une bonne chose, en particulier, pour le Venezuela, où nous devons travailler pour créer une société plus saine et plus digne, sans faim, sans pauvreté, sans violence, sans guerres.
Nous continuerons à parler.