Deux des détenus sont de nationalité équatorienne et deux sont vénézuéliens, qui voulaient faire parvenir le matériel aux groupes irréguliers du pays voisin.
La cache a été interceptée dimanche par des membres de la Direction nationale des enquêtes antidrogue, qui, via le siège des enquêtes antidrogue de la sous-zone de Carchi, dans la province frontalière, ont localisé un taxi chargé de plusieurs colis, a rapporté lundi la police équatorienne.
Le véhicule se trouvait sur la route Machala-Tulcán et a été arrêté dans le secteur "La Paz", dans le canton de Montúfar, par des membres du Groupe d'intervention et de sauvetage (GIR) avec le soutien de Criminalistics, dans le cadre d'une opération appelée "Victoria 769".
Dans le registre du taxi, trois paquets de jute, deux valises et une boîte en carton ont été trouvés dans lesquels 1052 boîtes de capsules ont été trouvées, chacune avec 100, ce qui représente au total 105200, matériau qui a été vérifié avec l'aide d'une équipe anti-explosifs GIR.
Tant les preuves que les détenus, identifiés comme Oscar H., Henry C., Yarahys R. et Breiler P., ont été mis à la disposition des autorités compétentes.
Selon le bulletin de police, "les explosifs saisis sont évalués à environ 540 000 dollars américains".
Les enquêtes portent sur les détenus en tant que membres présumés d'une organisation criminelle vouée à la commercialisation d'explosifs de Machala à Tulcán, et plus tard sur le territoire colombien, où «la destination finale serait les groupes irréguliers».
Depuis le début de la pandémie et la déclaration de l'état d'urgence, qui a été prorogé à plusieurs reprises, l'Équateur a maintenu des frontières terrestres fermées.
Cependant, le transit de personnes et de passeurs de produits et substances illicites s'est poursuivi par des passages illégaux ou «sentiers» qui s'étendent le long de divers points de la rivière Carchi, à côté du terminal de Rumichaca.
Sergio Gil EFE Lun, 17 / août / 2020 16:00