It’s All True Festival présente un film sur Belchior. Vérifier l’horaire

São Paulo – La 27e édition du festival du documentaire É Tudo Verdade a vu son programme annoncé par le directeur et fondateur de l’événement, Amir Labaki. Parmi les films brésiliens participant au concours figurent des longs métrages sur l’auteur-compositeur-interprète Belchior et l’artiste plasticien Rubens Gerchman, ainsi que des thèmes tels que les peuples autochtones, la pandémie, les graffitis et les graffitis. Le festival démarre le 31, dans un format hybride (en présentiel et en en ligne).

Au total, 77 productions seront présentées, inédites dans le pays, provenant de 34 pays, dont des longs métrages, des moyens et des courts métrages, en plus de rétrospectives (avec le cinéaste brésilien Ugo Giorgetti) et de classiques. L’événement comprend des débats et des conférences, entre autres activités. En personne, le festival se tiendra du 31 mars au 10 avril à São Paulo (quatre salles) et du 1er au 10 à Rio de Janeiro (deux salles). La version en ligne sera également disponible du 31 mars au 10 avril (plateformes É Tudo Verdade Play, Itaú Cultural Play et Sesc Digital). Découvrez-en plus sur le site www.etudoverdade.com.br.

Selon l’organisation, les lauréats des prix du jury dans les compétitions brésilienne et internationale de longs métrages/moyens-moyens et courts métrages sont automatiquement classés pour être pris en considération pour la course aux Oscars en 2023. Les prix sont prévus le 10 avril à Espaço Itaú du Cinéma, à São Paulo.

L'événement atteint sa 27e édition, avec des sessions en personne et des diffusions virtuelles.  Découvrez quelques faits saillants
L’affiche du festival It’s All True, qui présentera 77 productions de 34 pays
(Reproduction – Photo de Luiz Carlos Barreto)

Retour dans les chambres

« Le retour progressif du festival dans les salles de cinéma est un privilège, respectant les protocoles sanitaires encore exigés face à la pandémie toujours en vigueur, comme le pass de vaccination, l’utilisation de masques et la capacité limitée », indique Labaki. « Le respect prioritaire de la sécurité sanitaire de chacun, du public comme des équipes de tournage, des institutions partenaires et du festival, impose également un format hybride, transitoire, pour une programmation au traditionnel degré d’excellence d’É Tudo Verdade. »

La séance inaugurale à São Paulo (pour les invités) aura lieu le 31 à 20h00, avec L’histoire du regard (L’histoire du regard), du Royaume-Uni, primé au Festival de Séville, Espagne, en 2021. Dès 21h, le film sera disponible pendant 24 heures sur la plateforme É Tdo Verdade Play – limite de 1 500 vues. A Rio, le festival commence à 20h le 1er, avec L’histoire du cinéma : une nouvelle génération (L’histoire du cinéma : une nouvelle génération), également du Royaume-Uni. Il sera également disponible à partir de 21h.

À la fin, le 10 avril, le long métrage sera présenté le territoire (Le territoire, 93 minutes), réalisé par l’américain Alex Pritz. C’est une coproduction du Brésil, du Danemark et des États-Unis. Il raconte la lutte d’un jeune indigène contre des agriculteurs dans une zone protégée de la forêt amazonienne. A 21h00, il sera disponible pour diffusionsur la même plate-forme.

Cinq décennies de Giorgetti

Le cinéaste de São Paulo Ugo Giorgetti remporte une rétrospective, avec des courts métrages moyens et longs métrages produits de 1973 à 2021. Ces films n’auront que des séances en personne : champs-Elysées, R. São Bento, 405 (405 rue São Bento), visage brisé (Embrasser la toile), Une autre ville (Une autre ville), Variations sur un quatuor à cordes (Variations pour quatuor à cordes), Pizza, À la recherche de la patrie perdue (A la recherche de la patrie perdue), Mexique 1968 – Les derniers Jeux olympiques libres (Mexique 1068 – Les derniers Jeux olympiques gratuits), Commercial FC – l’équipe fantôme (FC commerciale) et Paul Singer, Une utopie militante (Paul Singer – Une utopie engagée). Il donnera également une master class, le 8 avril, à 17h, avec la participation spéciale de Cláudio Willer et José de Souza Martins et la médiation de Rosane Pavam. Sur Youtube.


Découvrez les films brésiliens en compétition ci-dessous. Et voici le programme complet

Au revoir capitaine (Vincent Carelli et Tita, 175 minutes)

Histoires du capitaine Krohokrenhum, chef du peuple indigène Gavião (PA), décédé en 2016

Belchior – Juste un cœur sauvage (Camilo Cavalcanti et Natália Dias, 90 minutes)

La trajectoire de Belchior, auteur de grands tubes, décédé en 2017 après des années d’absence

l’énéide (Héloïsa Passos, 79 minutes)

À 83 ans, Eneida, avec l’aide de sa deuxième fille, Heloisa, cherche son premier-né, qu’elle n’a pas vu depuis plus de deux décennies.

La peau (Marcos Pimentel, 75 minutes)

A propos des graffitis, des graffitis, des slogans et des déclarations d’amour qui « révélent des désirs, des peurs, des fantasmes et des rêveries »

Quand il n’y a pas d’air (Ana Petta et Helena Petta, 85 minutes)

Le visage humain de ceux qui ont combattu la pandémie de covid-19

quand il n'y a pas de festival aérien, tout est vrai
Quand il n’y a pas d’air documente les visages de la pandémie, en mettant l’accent sur le point de vue des professionnels de la santé (Disclosure)

Rubens Gerchman : Le roi du mauvais goût (Pedro Rossi, 76 minutes)

Profil de l’un des artistes visuels brésiliens les plus connus, décédé en 2008

Symphonie d’un homme ordinaire (José Joffily, 82 minutes)

La trajectoire de José Bustani, premier directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques