La grande victoire de Carabobo

« Carabobo, toujours Carabobo ! G/J Vladimir Padrino López a conclu son discours par ces mots, à la fin de son intervention sur la glorieuse bataille de Carabobo, prononcée vendredi matin dernier dans l’acte de commémoration des 201 ans qui se sont écoulés depuis cette rencontre au cours de laquelle le Père Libérateur Simón Bolívar a vaincu le général Miguel de La Torre y Pando, avec qui il avait d’ailleurs des liens politiques, puisque l’épouse du chef royaliste était une famille de l’épouse décédée du deuxième natif universel de Caracas, María Teresa Rodríguez del Toro y Alaiza.

En effet, cette importante rencontre entre les patriotes et les royalistes donna à notre pays l’indépendance, qui se prolongera deux ans plus tard avec les batailles du lac de Maracaibo et de Puerto Cabello.

Tout avait commencé le 19 avril 1810 avec le limogeage des autorités coloniales dirigées par le capitaine général Vicente de Emparan et se poursuivrait avec la déclaration d’indépendance du 5 juillet 1811. Au cours des 10 années suivantes, de grands événements de la lutte contre les Espagnols royalistes qui avaient alors 323 ans de domination, à partir de leur arrivée sur les terres de l’actuel état de Sucre.
Un récit des événements survenus au cours de ces 11 années nous renvoie à l’Admirable Campagne qui a valu à Bolívar le titre de Libérateur.

Cela a été suivi par d’autres années de combat, au cours desquelles Bolívar a vécu en exil, mettant en évidence l’attaque en Jamaïque, dans laquelle est mort Félix Amestoy, qui dormait dans le hamac du grand chef au moment de l’attaque ; ainsi que la célèbre Charte de la Jamaïque, les deux invasions de Los Cayos, l’ignorance de son leadership par de nombreux autres chefs, qui s’est terminée par sa reconnaissance totale, la prison et la mort du précurseur Sebastián Francisco de Miranda, l’exécution de Manuel Piar, ainsi que la mort de José Félix Rivas aux mains des royalistes.

Cela met également en évidence le Congrès d’Angostura et la formation de la Légion britannique, qui aurait eu un grand développement dans la glorieuse campagne de Carabobo, et d’autres faits qui soutiennent le titre de Libérateur que les habitants de Mérida lui ont donné le 23 mai 1823. et les autres reconnaissances à son leadership, qui l’ont finalement conduit à obtenir l’indépendance de l’actuelle Colombie, de notre Venezuela, de l’actuel Équateur, du Pérou, de la Bolivie et de l’actuel Panama, qui en 1903 s’est séparé de la Colombie en raison des impositions de l’époque empire naissant Yankee.