Le bureau du procureur légalise la capture de prétendument impliqués dans l’attaque contre le président Iván Duque

Ce dimanche 18 juillet, il a été annoncé que dans une opération conjointe entre la Police, l’Armée nationale et le Parquet, six personnes ont été capturées pour avoir été impliquées dans l’attaque contre le président Iván Duque le 25 juin dernier.

Après l’opération, qui a été menée à Cúcuta et dans le village de La Gabarra, une zone rurale de la municipalité de Tibú, l’audience respective a eu lieu au cours de laquelle les six premiers ont capturé, parmi eux, un ancien officier de l’armée.

Selon les informations partagées par les autorités, parmi les personnes capturées, un ancien capitaine de l’armée a été identifié et son père, un démobilisé des Farc, une escorte attachée à l’UNP, un vigile qui travaillait à l’aéroport et un homme qui ferait partie d’un comité d’action communautaire à Cúcuta, à propos de ce dernier, sa femme et certains voisins ont déclaré qu’il était innocent et ils ne comprennent pas la raison pour laquelle ils l’ont capturé et le relient avec ces faits.

Selon les enquêtes, les six capturés, dont le capitaine à la retraite, ont également serait directement lié à l’attaque contre la 30e brigade de l’armée s’est produit le 17 juin contre le fort militaire de San Jorge à Cúcuta, faisant 36 blessés.

Des sources du bureau du procureur ont indiqué que il y a des écoutes téléphoniques et d’autres preuves qui démontreraient la relation existant entre les deux attaques. En outre, les enquêteurs assurent qu’il existe même des SMS dans lesquels des références sont faites aux deux attentats et à ceux qui les ont perpétrés.

Pour le moment, le juge a légalisé les descentes et les arrestations, et le Bureau du Procureur a procédé à l’audience pour imputer des charges et demander des mesure d’assurance en prison.

Au fur et à mesure des investigations, d’autres captures sont attendues dans les prochains jours de personnes liées à ces événements, c’est pourquoi la récompense jusqu’à 3 000 millions de pesos pour les informations permettant de localiser les responsables de l’attentat, initialement proposée, continue d’être valable.