Le gouvernement envisage d’ouvrir un couloir humanitaire avec l’Équateur et la Colombie pour évacuer les clandestins

Vendredi dernier, le délai pour les citoyens étrangers en situation d’immigration irrégulière au Pérou pour demander un statut légal et une carte d’identité a expiré. Permis de permanence temporaire (CPP).

A cet égard, le ministre de l’Intérieur, Vicente Romeroa annoncé que le Pérou travaille, avec les gouvernements de l’Équateur et de la Colombie, au développement d’un couloir humanitaire pour l’éventuelle évacuation des citoyens étrangers, en particulier des Vénézuéliens, qui n’ont pas régularisé leur statut d’immigration à temps.

« Nous avons entrepris plusieurs actions visant à établir un couloir humanitaire. Nous nous en occupons »a-t-il déclaré à RPP.

Il a ajouté que la première étape a déjà été franchie et a été l’ouverture d’un bureau d’attaché de police au Venezuela « pour avoir un flux continu d’informations sur une base permanente ».

«Récemment, les vice-ministres de l’ordre intérieur ont eu une réunion via zoom, avec une ouverture intéressante du Venezuela. Hier, nous avons peaufiné la création d’un couloir humanitaire à travers l’Équateur et la Colombie.a-t-il affirmé.

Aujourd’hui, la proposition est définie

Selon Romero, cette proposition doit être définie aujourd’hui dans l’après-midi.

« Le ministre de la Défense de la Colombie, le ministre de l’Intérieur de l’Équateur et l’orateur vont se rencontrer et chacun va jouer son rôle. Heureusement, les relations entre l’Équateur et la Colombie sont meilleures. « Cela nous donne une idée que nous pouvons réaliser cette (proposition) et j’espère qu’elle sera résolue lundi. »» dit Romero.

Comme on l’a rappelé, jusqu’à jeudi dernier, plus de 205 000 migrants, pour la plupart de nationalité vénézuélienne, s’étaient enregistrés auprès de l’Agence numérique de migration au cours des six mois qu’a duré le processus de régularisation en cours.

La Surintendance nationale de l’immigration a indiqué qu’elle a enregistré un total de 214 633 mille demandes d’obtention du permis de séjour temporaire d’étrangers qui, jusqu’au 10 mai, se trouvaient en situation irrégulière au Pérou.