Le gouvernement Petro dépose un projet qui augmenterait l’impôt foncier jusqu’à 300 %

Les Colombiens sont consternés après avoir appris que le gouvernement Petro préparait une mesure visant à augmenter l’impôt foncier unifié (IPU). entre 50 et 300 pour cent.

Au cours des dernières heures, on a appris que les ministères des Finances et de l’Agriculture ont déposé ce jeudi 9 novembre devant le Congrès de la République un projet de loi qui viserait à augmenter les recettes de cet impôtpour les propriétés urbaines à usage économique et d’habitation dont la valeur cadastrale est inférieure ou égale à 135 salaires minima légaux.

Comme on le sait jusqu’à présent, le projet de loi 292 se compose de quatre articles qui établit comment ledit ajustement de taxe foncière sera effectué et qui précise dans quelles circonstances ledit ajustement ne s’appliquera pas aux propriétés.

« Les propriétés urbaines à vocation économique, résidentielle ou commerciale dont la valeur cadastrale est supérieure à 250 SMMLV et inférieure ou égale à 350 SMMLV auront jusqu’à 150% de plus que le montant réglé pour le même concept de l’année précédente », précise le document. maintient.

Le projet indique que :

  • Pour les biens immobiliers dont la valeur cadastrale se situe dans la fourchette plus élevé que ces 135 salaires minimum et moins de 250 salaires (8,290 millions), l’augmentation sera de 100 pour cent.
  • Les propriétés supérieures à 250 salaires et inférieures le 350 smmlv (406 millions) subira un ajustement de 150 pour cent.
  • Pour les biens immobiliers dont la valorisation est supérieur à 350, mais En dessous de 500 salaires minimum (580 millions), il y aurait une augmentation de 200 pour cent des impôts fonciers.
  • En revanche, les propriétés qui dépassent la gamme de 500 salaires minimum, Ils bénéficieront d’un ajustement de la taxe foncière pouvant aller jusqu’à 300 pour cent, selon le projet en question.

On sait que l’une des principales raisons d’ajuster cet impôt est que ledit impôt doit être appliqué « conformément aux principes fiscaux d’équité, d’efficacité, de progressivité et de rétroactivité ». Si le projet est approuvé, il faudra que l’État lancer une nouvelle expertise cadastrale, qui constitue la base de l’application des ajustements et avec laquelle les citoyens sont informés.