Le gouvernement de Venezuela a rejeté ce lundi le «processus de dépossession » de Citgola compagnie pétrolière vénézuélienne située aux États-Unis, tout en affirmant qu’elle ne reconnaîtra pas le «vente forcée de l'entreprise, estimant que les garanties économiques, les garanties d'une procédure régulière et le droit à la défense ne sont pas respectés.
« Le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela réitère qu'il ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas la vente forcée de Citgo, réalisée au mépris flagrant des garanties économiques, de la procédure régulière et du droit à la défense garantis par toute nation civilisée.« , a déclaré une déclaration du gouvernement vénézuélien, publiée dans X par la vice-présidente exécutive, Delcy Rodríguez.
Il a confirmé qu’il continuerait à adopter »toutes les mesures à votre disposition» pour éviter le «consommation de la dépossession définitive de Citgo« , tandis que – a-t-il dit – l'exercice d'actions est réservé à toute entreprise ou individu qui acquiert, facilite l'achat ou négocie avec les actifs de la compagnie pétrolière.
« Le peuple vénézuélien saura réagir, dans une grande unité nationale, pour rejeter ce vol flagrant commis par le gouvernement des États-Unis d'Amérique en collaboration avec les criminels de l'extrémisme vénézuélien.« il ajouta.
L’administration de Nicolas Maduro a soutenu que, avec la société publique Petróleos de Venezuela, elle avait été exclue de la vente judiciaire de Citgo et empêchée de défendre ses droits devant les tribunaux américains, en «complicité» – a-t-il poursuivi – avec les anti-chavistes Juan Guaidó, Leopoldo López et Julio Borges.
Le 27 mai, l'opposition Antonio Ecarri, candidat à la présidence du Venezuela, a demandé au président des États-Unis, Joe Biden, de reporter toute action contre Citgo, jusqu'à ce que le vainqueur des élections présidentielles prévues dans ce pays sud-américain prenne le pouvoir. 28 juillet.
A travers une lettre, le Vénézuélien a rappelé que Citgo court le risque d'être saisie en raison des non-paiements du pays, une situation dans laquelle un groupe de créanciers dispose d'ordres de saisie qui, pour être exécutés, nécessitent l'autorisation du Bureau de contrôle des avoirs étrangers ( OFAC).
Pour cette raison, outre les restrictions qu'impliquent les sanctions imposées au Venezuela et parce que les institutions américaines ne reconnaissent pas la légitimité du gouvernement de Nicolas Maduro, Ecarri a demandé au président démocrate de reporter toute vente de Citgo.