Le hacker Andrés Fernando Sepúlveda est libéré en liberté conditionnelle

18 décembre 2020-05: 56 p. m.
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Salle de presse d'El País

Le hacker Andrés Fernando Sepúlveda, condamné en 2015 à 10 ans de prison pour avoir intercepté les communications des négociateurs du processus de paix, a obtenu la libération conditionnelle sur ordonnance du 22e juge pénal de Bogotá.

Sepúlveda peut accéder à la libération conditionnelle pour avoir purgé les 3/5 de la peine, le temps qu'il a racheté en travaillant depuis la prison.

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Il faut mentionner que le hacker devra se conformer à une période probatoire de 36 mois, soit le temps dont il a besoin pour terminer sa peine.

Andrés Fernando Sepúlveda a été condamné après avoir accepté sa responsabilité dans les crimes de complot, d'accès abusif à un ordinateur, de violation de données personnelles aggravée, d'espionnage et d'utilisation de logiciels malveillants.

La peine de 10 ans a été établie par un accord préliminaire que Sepúlveda a conclu avec le parquet, en échange d'informations sur ces événements, survenus en 2014, au milieu de la campagne présidentielle du candidat de l'époque du Centre démocratique Óscar Iván Zuluaga que Sepúlveda avait été embauché.

Cette année-là, le 5 mai, le pirate a été arrêté pour avoir été à la tête d'un bureau d'interceptions illégales qui, selon l'organe d'enquête de l'époque, avait pour objectif de saboter le processus de paix.

Il convient de rappeler que Sepúlveda avait cherché à faire recevoir son procès devant la Juridiction spéciale pour la paix (JEP), sa demande de soumission a été rejetée en septembre de cette année par ce juge, car il considérait que les faits pour lesquels il avait été condamné n'avaient pas une relation directe ou indirecte avec le conflit armé.