Le pétrole vénézuélien a dépassé les 80 dollars le baril

Le pétrole vénézuélien a grimpé hier au-dessus des 80 dollars, poussé par les tensions géopolitiques entre la Russie et l’OTAN, les problèmes dans les chaînes d’approvisionnement des biens d’équipement et de consommation, la continuité décidée par l’Opep en ne levant que 400 000 barils par jour et par mois, et la demande de plus d’hydrocarbures provoquée par le réveil de l’économie des industrialisés face au soulagement de la pandémie.

Avant la fermeture des marchés, le ministère du Pétrole montrait à l’écran divers prix du pétrole brut national supérieurs à 80 dollars, ce qui marquait une tendance à la hausse malgré le fait que les États-Unis avaient décidé d’évincer 30 millions de barils de leurs stocks, ce qui se sont ajoutés aux 30 millions d’autres nations consommatrices de pétrole intéressées à stopper la hausse des prix.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres pays producteurs, dont la Russie, ont convenu mercredi dernier d’augmenter l’extraction de brut de 400 000 barils supplémentaires par jour (bd) pour avril prochain.

La réponse militaire de la Russie au siège militaire de l’OTAN a accéléré les prix déjà en hausse, qui dans le cas du Merey 16 avaient clôturé à 63 dollars en janvier, c’est-à-dire que la hausse d’hier à 80 dollars représente un coût supplémentaire pour le Vénézuélien de 17 dollars en seulement un mois.

Les prix mondiaux du pétrole ont dépassé 114 dollars le baril hier et le coût du gaz naturel a atteint un nouveau record en Europe.