Le procureur Saab s'est rendu à la CPI pour aborder la situation des droits de l'homme

Le procureur général de la République, Tarek William Saab, a rapporté ce jeudi qu'il s'était rendu à la Cour pénale internationale (CPI), pour aborder la situation du pays en matière de droits de l'homme.

A travers son compte sur le réseau social Twitter, il a rapporté que le Venezuela procède dans une collaboration constructive avec le parquet de la CPI, avec l'apport d'informations sur "la performance de la justice vénézuélienne et les pouvoirs exclusivement complémentaires" de cet organe.

Il a précisé que cette collaboration est due au fait que la CPI est dans la phase préliminaire d'un rapport, qui permettra de déterminer si au Venezuela il y a eu des cas qui relèvent de sa compétence et les sanctions qui les entourent.

Le Procureur en a profité pour rappeler que le Venezuela réaffirme son pouvoir souverain de punir, sur la base des dispositions de la Constitution de la République, les crimes contre les droits de l'homme et dont les actions seront reflétées dans le rapport qu'ils présenteront avant ladite instance.

Il a également indiqué que ces activités conjointes entre les deux procureurs avaient été convenues lors de sa visite avec le Médiateur, Alfredo Ruíz, au siège de la Cour pénale internationale, situé dans la ville de La Haye, aux Pays-Bas.

Il a ajouté que l'état d'avancement de la plainte déposée par le Venezuela sur les mesures coercitives unilatérales appliquées par le gouvernement américain contre l'État vénézuélien a été partagé entre les deux procureurs, le 13 février à La Haye.

Enfin, il a expliqué qu'à partir de cet espace, les deux responsables ont fourni des détails sur les progrès du système judiciaire vénézuélien pour punir les violations des droits de l'homme, devant le procureur général de la CPI, Fatou Bensouda.

"Dans notre présentation, nous soulignons l'engagement de l'Etat vénézuélien et de ses institutions à enquêter, poursuivre, accuser et condamner les responsables desdites violations des droits de l'homme", a-t-il souligné.