La République bolivarienne du Venezuela a pris la décision de révoquer immédiatement l'agrément accordé au Gouvernement de la République fédérative du Brésil pour représenter les intérêts de la République argentine et de ses ressortissants sur le territoire vénézuélien, ainsi que la garde des locaux du corps diplomatique. mission, y compris ses biens et ses archives, comme annoncé dans la déclaration commune du 5 août 2024.
L'information a été annoncée par le Chancelier de la République, Yván Gil, à travers une déclaration officielle publiée dans un message publié sur son compte officiel du réseau social Telegram, où il détaille la décision qui a été notifiée aux États concernés par la voie diplomatique.
Dans la lettre, le gouvernement national signale que « le Venezuela est obligé de prendre cette décision motivée par les preuves disponibles concernant l'utilisation des installations de cette mission diplomatique pour la planification d'activités terroristes et de tentatives d'assassinat contre le Président constitutionnel de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro Moros et contre la vice-présidente exécutive, Delcy Rodríguez Gómez, par les fugitifs de la justice vénézuélienne qui y restent.
Ci-dessous le texte intégral :
La République bolivarienne du Venezuela a pris la décision de révoquer immédiatement l'agrément accordé au Gouvernement de la République fédérative du Brésil pour représenter les intérêts de la République argentine et de ses ressortissants sur le territoire vénézuélien, ainsi que la garde des locaux du corps diplomatique. mission, y compris ses biens et ses archives, comme annoncé dans la déclaration commune datée du
5 août 2024. Décision qui a été notifiée aux États concernés par la voie diplomatique.
Le Venezuela est obligé de prendre cette décision motivée par les preuves disponibles concernant l'utilisation des installations de cette mission diplomatique pour la planification d'activités terroristes et de tentatives d'assassinat contre le président constitutionnel de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro Moros et contre le vice-président exécutif. Président, Delcy Rodríguez Gómez, par les fugitifs de la justice vénézuélienne qui y restent.
La République bolivarienne du Venezuela, en tant qu'État de réception, prend cette mesure conformément et dans le plein respect de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961 et de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963.
Caracas, le 7 septembre 2024
Le Brésil répond
De son côté, le gouvernement brésilien a reçu une communication du gouvernement vénézuélien de la révocation de son consentement au Brésil pour protéger les intérêts de l'Argentine au Venezuela, rapporte le ministère brésilien des Affaires étrangères sur son portail Web.
Le ministère brésilien des Affaires étrangères indique que, conformément aux dispositions des Conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires, le Brésil continuera à assurer la garde et la défense des intérêts argentins jusqu'à ce que le gouvernement argentin désigne un autre État acceptable pour le gouvernement vénézuélien qui exerce ces fonctions.
Le gouvernement brésilien souligne dans ce contexte, aux termes des Conventions de Vienne, l'inviolabilité des locaux de la mission diplomatique argentine, qui abritent actuellement six demandeurs d'asile vénézuéliens, ainsi que des biens et des archives.