São Paulo – Bien que leurs pays ne puissent pas attaquer directement ou participer à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) continue ses provocations militaires ininterrompues contre Moscou. Hier (8), des informations ont été publiées selon lesquelles la Pologne serait prête à transférer des avions de chasse MiG-29 aux États-Unis sur une base aérienne allemande. En moins d’une semaine, les États-Unis et l’OTAN auraient fait passer plus de 17 000 armes antichars à travers les frontières de la Pologne et de la Roumanie.
Le Premier ministre suédois, pays non membre de l’OTAN, a déclaré que l’adhésion de son pays à l’organisation militaire pourrait déstabiliser l’Europe. « Si la Suède se présente, cela déstabilisera davantage cette partie de l’Europe et augmentera les tensions », a déclaré Magdalena Andersson lors d’une conférence de presse. La ministre suédoise des Affaires étrangères, Ann Linde, a ajouté que son pays avait fourni aux forces armées ukrainiennes 5 000 équipements antichars, des boucliers corporels, 135 000 portions de nourriture et 52 millions de dollars.
Selon Le New York Times, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé hier une demande à l’Occident de fournir des avions à l’Ukraine. Les pays de l’OTAN ne peuvent pas participer directement à la guerre, car l’Ukraine n’est pas membre de l’organisation. Mais la participation indirecte des alliés de Washington, dont les États-Unis, est évidente. En ce sens, un « incident » ou une erreur de calcul pourrait avoir des conséquences imprévues.
« Escalade catastrophique »
L’annonce – par Vladimir Poutine lui-même – que la Russie a mis une partie de son arsenal de dissuasion nucléaire en état d’alerte maximale a poussé les habitants d’Europe centrale à se ruer sur les pharmacies à la recherche d’iode. Les autorités japonaises ont averti la population d’utiliser le médicament – contre les effets des radiations – en 2011 après la crise de Fukushima.
L’effet de la livraison incessante d’armes par l’Otan à l’Ukraine sera une « escalade catastrophique », ont averti des « membres de haut rang du gouvernement russe », selon l’agence de presse russe. interfax. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, aurait abordé la question lundi (7).
De son côté, le président chinois Xi Jinping s’est entretenu avec le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron. Il a défendu la nécessité de respecter « la souveraineté et l’intégrité territoriale » de tous les pays. En outre, les objectifs et principes de la Charte des Nations Unies doivent être respectés. Il a également appelé à prêter attention aux « préoccupations sécuritaires légitimes de tous les États et à soutenir tous les efforts qui favorisent la résolution pacifique de la crise ».
Lors de la conversation avec les dirigeants européens, par visioconférence, Xi Jinping a dit regretter les actions de combat. « La situation actuelle en Ukraine suscite des inquiétudes. Par conséquent, la Chine regrette profondément que sur le continent européen le feu de la guerre éclate à nouveau », a-t-il déclaré, selon le Spoutnik Brésil.
