L’Iran a déposé sa candidature pour rejoindre les BRICS

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Saeed Khatibzadeh, a annoncé lundi que le pays avait soumis sa candidature pour rejoindre le groupe de pays BRICS.

Selon l’agence Tasnim – citée par Actualidad RT -, le porte-parole a souligné que Téhéran a déjà eu une série de conversations sur le sujet et espère que son entrée dans le groupe apportera de « nouvelles valeurs » à tous ses membres.

Khatibzadeh a souligné que c’est pour cette cause que le président iranien Ebrahim Raisi a prononcé un discours lors du dernier sommet du groupe, qui a eu lieu la semaine dernière.

Vendredi dernier, lors du sommet susmentionné, le président de l’Argentine, Alberto Fernández, a également exprimé le désir de rejoindre le groupe.

« Nous aspirons à être des membres à part entière de ce groupe de nations qui représente déjà 42% de la population mondiale et 24% du produit brut mondial », a-t-il déclaré, qualifiant le groupe de pays BRICS de « plate-forme aux capacités énormes ».

Négociations pour lever les sanctions contre l’Iran

Le porte-parole de l’entité ministérielle a également annoncé que dans les prochaines heures, une décision sera prise pour entamer des négociations en vue d’entamer la levée des sanctions contre la République islamique.

« Les décisions finales seront prises dans les prochaines heures. L’un des pays du golfe Persique sera l’hôte et la réunion aura lieu dans les prochains jours et cette semaine », a-t-il déclaré, cité par l’agence de presse IRNA.

En ce sens, il a souligné que lors de la récente visite du chef de la politique étrangère de l’Union européenne (UE) dans la capitale persane, effectuée sur proposition du ministre iranien des Affaires étrangères, le point de vue des États-Unis a été transmis et à Téhéran que Washington s’est engagé à respecter ses engagements au titre du Plan d’action global conjoint (JCPOA) et de la résolution 2231, et qu’il garantit le bénéfice de la République islamique du pacte signé en 2015.

Le porte-parole iranien a ajouté qu’au cours de leur conversation d’une heure, Hossein Amir Abdolahian et Borrell ont discuté de divers aspects de la poursuite des négociations entre l’Iran et le G4+1 (Royaume-Uni, France, Russie, Chine plus Allemagne).

Il a également insisté sur le fait que Téhéran ne mènerait aucune négociation directe avec Washington sur la réactivation de l’accord de 2015, soulignant que « les pourparlers seraient indirects, et facilités par l’Union européenne ».

Les exportations iraniennes en hausse

D’autre part, le chef de l’Organisation iranienne de promotion du commerce, Alireza Damanpak, a souligné lundi que les exportations de la République islamique vers l’Union européenne avaient augmenté de 55 %.

Damanpak a souligné que le pays a enregistré un solde positif de 605 millions de dollars au cours des trois premiers mois de l’année perse en cours (21 mars au 21 juin 2022), dans des conditions telles que les réformes économiques, la guerre en Ukraine et la quarantaine de Shanghai, fait référence à l’IRNA.

Il a affirmé que les exportations iraniennes vers le continent africain ont connu une augmentation de 100 %.

Damanpak a ajouté que la valeur des exportations de services techniques et d’ingénierie de la République islamique est passée de 493 millions de dollars à 2 305 millions de dollars.