Nous avons besoin de grandeur

Les mots dans leur vrai sens et en connaissant leur sémantique aideraient beaucoup à comprendre la réalité que nous vivons si nous les connaissons dans leur vrai et légal sens ; a savoir:

Dialoguer et négocier, les deux mots nécessitent l’action de savoir écouter, mais chacun écoute en fonction de ce qu’il comprend et essaie d’en tirer, lorsque l’on s’identifie à l’objectif final et que l’on veut résoudre un problème qui nous concerne tous.

On dialogue, mais quand on voit l’autre comme un ennemi avec qui il faut vivre ensemble, on négocie ; De la même manière, nous devons comprendre ce qui est légal et ce qui ne l’est pas dans la revendication des droits de protestation, de manifestation et de blocus ; comment, jusqu’où est-il pacifique et où commence la violence, pour définir le manque de droits de l’homme, ou la commission de crimes.

La circonstance de la pandémie qui est à la base qui a encore exaspéré les circonstances et rencontre ces manifestations avec du chômage et des blocages qui ont éclaté en présence d’une réforme fiscale, a été la goutte qui a rempli le verre de l’indignation et de l’angoisse qu’il a été. s’est manifestée par plus d’un mois de cris dans la rue, non seulement de certains qui l’invoquent mais de tous les indignés qui désespèrent de tant d’injustices réprimées depuis de nombreuses années et qui n’ont jamais eu de réponse adéquate.

Mais si nous sommes tous d’accord, c’est qu’il faut un dialogue, qui recueille toutes les plaintes entendues dans la rue, et de chacun, en tenant compte, très particulier, de celle des jeunes et de celles de ceux qui n’ont jamais eu d’opportunités.

Qui, comment, quels sujets et où, doit être ce qui est discuté pour s’entendre sur le début de ces dialogues et bien sûr comprendre que pour dialoguer, nous devons penser à notre propre identité, car un dialogue ne peut s’établir sur l’ambiguïté, ou en sacrifiant l’un bon pour plaire à l’autre.

Une deuxième qualité est celle d’être à l’écoute de l’autre, pour cela il faut entrer avec l’esprit des pauvres, si vous entrez dans le dialogue pour défendre vos positions, ils ne sortiront que comme ils sont entrés. Un bien nécessaire est le courage de l’altérité ; ne pas penser que l’autre est mon ennemi, il est différent, mais il est un compagnon sur le chemin que nous entreprenons, ensemble, pour résoudre un problème qui nous concerne tous ; Pour cette raison, nous devons être sincères dans nos intentions, afin de ne pas avoir un dialogue frustré, car nous l’utilisons avec des arrière-pensées.

Nous devons nous remplir de patience dans ce chemin qui doit être fait ensemble, les uns avec les autres, en avançant dans la connaissance et l’affection, pour atteindre la chose la plus importante, qui ne sont pas les choses mais la fraternité humaine.

Ayons la grandeur du libérateur Simón Bolívar : L’union au-dessus de tout petit intérêt ; l’esprit du chrétien qui sait donner sa vie pour ses frères ; et surtout la grandeur de notre peuple qui a réussi à surmonter les moments les plus critiques, avec esprit, noblesse et dignité en attendant ce jour meilleur avec lequel ils ont rêvé arrivera. Ne le laissons pas tomber.
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