Pour aller de l’avant

21 février 2021 – 06h55
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Éditorial.

Les chiffres du Département national des statistiques, Dane, indiquent clairement les conséquences de la pandémie en 2020. Désormais, il s’agit de récupérer le terrain perdu, pour lequel un consensus est nécessaire pour la rendre viable.

Une baisse de 6,8% du produit intérieur brut, c’est-à-dire une baisse de 130 trillions de pesos, est le coup le plus dur que notre économie a subi dans son histoire. Et si l’État a joué le rôle de catalyseur en apportant des liquidités pour amortir un tel coup et éviter des maux plus grands, l’effet dangereux et néfaste qu’il a produit sur le chômage, qui a atteint 15,9%, sur la capacité de consommation correspondante des familles et dans l’activité privée. qui génère des emplois formels et informels, qui dans certains secteurs comme la construction ont chuté de plus de 20%.

C’est donc un résultat difficile, qui aurait pu être pire si les mesures fiscales et monétaires adoptées par les autorités à tous les niveaux n’avaient pas été médiatisées. Mais cela impliquait une augmentation de l’endettement de l’État de 160 milliards de pesos à payer, et la réduction ou la paralysie de certains des engagements les plus importants de l’activité publique pour donner la priorité à l’attention de la pandémie. Entre-temps, des mesures étaient prises qui, comme dans le cas des activités culturelles et récréatives qui génèrent une grande partie de l’emploi et de l’esprit d’entreprise en Colombie, sont restées dans une paralysie presque absolue pendant neuf mois et sont encore gravement touchées.

Ce n’est qu’une facette des blessures laissées par la pandémie, et bien sûr des près de 60 000 décès de Colombiens et des millions d’infections qui ont exigé de l’attention, mettant le système de santé à l’épreuve et exigeant encore plus de ressources. Et cela n’inclut pas la perte de confiance et les craintes qu’un phénomène aussi inattendu que catastrophique pour notre nation et pour le reste du monde laisse derrière lui.

Avec ces chiffres en main, il est possible d’entrevoir ce qui nous attend pour récupérer ce que nous avons perdu, et bien que les calculs habituels sur la croissance économique pour cette année soient déjà faits, il faudra sans aucun doute un effort énorme pour rendre au pays la dynamique de croissance dont notre économie a besoin. Un effort qui, du point de vue fiscal, devrait se concentrer davantage sur l’incitation à l’activité et au travail privés que sur la création de taxes qui découragent l’investissement et le travail.

C’est la tâche qui nous attend désormais, et sans la vaccination qui nous permet d’affirmer que la fin de la pandémie est achevée. Pour ce faire, et sachant que le pays est entré dans une année pré-électorale, il est nécessaire d’appeler à la construction d’un consensus qui permette de construire une sortie de carrefour et une voie claire pour retrouver la voie du progrès.

Pour cela, grandeur et générosité sont nécessaires pour promouvoir le redressement de la Colombie, dont la société paie les conséquences d’une crise jamais imaginée, qui s’ajoute aux problèmes qui traînent depuis de nombreuses années et frappent l’équité, la sécurité et la tranquillité des Colombiens. C’est la façon de passer à autre chose.