Quatre soldats ont été arrêtés pour actes de violence à Anzoátegui

Le ministère public a signalé l'arrestation de quatre fonctionnaires de la Garde nationale bolivarienne (GNB) et de deux civils pour des événements violents survenus à Aragua de Barcelona (Anzoátegui) samedi dernier avec le solde d'une personne décédée et d'une personne blessée, a rapporté le procureur général, Tarek. William Saab sur son Twitter.

Parmi les détenus se trouve le capitaine Carlos Alberto Borregales, chef du détachement du GNB à Aragua, Barcelone.

Les événements se sont produits samedi soir aux abords de la station-service de Buenos Aires, située dans la ville d'Anzoatiguense susmentionnée. Il y avait une file d'attente pour faire le plein d'essence, qui aurait été violée par des conducteurs qui se sont enfuis. Apparemment, ces conducteurs en queue de cochon avaient l'approbation du capitaine Borregales, présent sur le site à l'intérieur d'une camionnette.

Les autres chauffeurs qui faisaient la queue depuis des heures ont protesté contre ce fait, et c'est à ce moment-là que les responsables du GNB ont tiré, entraînant la mort de Carlos Enrique Chaparro (47 ans) et la blessure de Cristóbal Ruiz (51 ans), selon des sources des agences de sécurité.

Ruiz a été transféré à l'hôpital Luis Razetti de Barcelone (Anzoátegui). La situation a poussé un groupe de personnes présentes à lancer des pierres et des bâtons sur l'armée, selon des vidéos diffusées.

Le même samedi soir, le procureur général a qualifié les événements de «violents affrontements entre civils et responsables du GNB»; a donc ordonné d'ouvrir une enquête. Pour cela, il a nommé deux procureurs, selon des informations publiées sur son compte Twitter.

Le procureur général a déclaré qu'il attend des éclaircissements sur le même "et une sanction pour de tels événements malheureux".

Et hier, Saab a annoncé l'arrestation des quatre soldats et des deux civils "qui accompagnaient le capitaine Borregales Castellanos dans la camionnette, prétendument responsable de ces événements tragiques".