STF confirme l’utilisation d’IPCA et de Selic pour corriger les dettes de travail

São Paulo – La Cour suprême fédérale (STF) a confirmé cette semaine que l’utilisation du taux de référence (TR) pour actualiser les dettes de travail est inconstitutionnelle. Selon la Cour, jusqu’à ce que le législateur se prononce sur la question, l’indice national spécial des prix à la consommation (IPCA-E) doit être appliqué dans la phase préjudiciaire et, après cela, le taux d’intérêt de base (Selic). . Des entités telles que l’OAB et l’Anamatra (association des magistrats) avaient remis en cause la décision.

L’IPCA-E de l’IBGE est le taux trimestriel de l’indicateur officiel d’inflation. Au cours du trimestre terminé en décembre, selon les dernières données disponibles, il était de 2,96 %. Le taux Selic est actuellement de 9,25% par an. La prochaine réunion du Comité de politique monétaire (Copom, de la Banque centrale) est prévue les 1er et 2 février. Le TR a été fixé à 0,0605% ce mois-ci par la BC.

Banco Santander avait déposé un recours (RE 1 296 356) contre la décision du Tribunal supérieur du travail (TST), qui a fixé l’IPCA-E et reconnu que le TR n’était pas valable comme indice de mise à jour. Pour l’institution financière, ce facteur de correction augmenterait fortement les dettes et entraînerait une « insécurité juridique ». Dans la liste des « 20 meilleurs » du TST, Santander apparaît à la septième place en termes de nombre de procès.

décision unanime

Lors du procès plénier virtuel, les ministres du STF ont décidé à l’unanimité de reconnaître la répercussion générale du sujet. Le premier élément de la thèse établie par la Cour est le suivant :

« Il est inconstitutionnel d’utiliser le Taux de Référence (TR) comme indice d’actualisation des dettes de travail, et jusqu’à ce qu’une solution législative se dégage, les mêmes indices de correction monétaire et d’intérêt en vigueur pour les condamnations civiles en général, quelle que soit l’incidence de la IPCA-E dans la phase préjudiciaire et, dès l’introduction de l’action, l’incidence du taux Selic (art. 406 du Code Civil), à l’exception des créances du Trésor Public qui ont des règles spécifiques. L’incidence des intérêts de retard basée sur la variation du taux Selic ne peut être combinée avec l’application d’autres indices monétaires de retraitement, combinaison qui représenterait bis in idem. L’expression latine signifie qu’il y aurait répétition de la sanction dans le même fait.