Suspension des expulsions a un procès de visa initié par le STF

São Paulo – Le ministre Gilmar Mendes a transmis à la plénière de la Cour suprême fédérale (STF) l’arrêt sur l’allégation de non-respect du précepte fondamental (ADPF) 828, une action qui demande la suspension des expulsions et de toutes les mesures d’éloignement, expulsion et réinsertion possession pendant la pandémie de covid-19. Le procès a commencé avec le système virtuel hier (10), mais Gilmar Mendes a demandé un coup de projecteur – avec cela, le thème va à plein.

L’action a comme rapporteur le ministre Luís Roberto Barroso. La demande, faite par Psol, demande une injonction de suspendre les expulsions et autres mesures d’éloignement. Il fait valoir qu’« il expose les familles et toutes les personnes impliquées, y compris les agents publics, à une plus grande contamination par le covid-19, ce qui favorise davantage la désintégration des familles, violant notamment le droit des enfants et des adolescents à être maintenus au sein de leurs familles, puisque les refuges sont classés. selon le sexe et, dans certains cas, l’âge, en plus d’être géographiquement dispersés ».

La dignité humaine

« Le droit à un logement décent a été reconnu et mis en œuvre comme une condition préalable à la dignité de la personne humaine, depuis 1948, avec la Déclaration universelle des droits de l’homme, et a été accepté et propagé dans la Constitution fédérale de 1988, à travers l’avènement de l’amendement constitutionnel n° 26/00, dans son article 6 », soulignent le Psol et les autres entités qui plaident en faveur de l’ADPF.

Dans les cas de zones à risque dans lesquelles l’intervention de la puissance publique est inévitable, telles que les régions sensibles aux glissements de terrain, aux inondations, entre autres, la demande est que les limites de la loi 12 340/2010 soient respectées. Et aussi des soins inhérents à la situation de contagion covid-19, avec la garantie de mesures alternatives de logement.

à plusieurs mains

Le document juridique a été préparé avec la contribution d’entités du logement et de défense des droits humains, en particulier le Mouvement des travailleurs sans-abri (MTST), au vu de « l’état brutal de calamité publique » causé par le coronavirus et la détérioration sociale et économique des populations soumises aux « conditions hypervulnérables ». Le Psol affirme qu’au moins 9 156 familles ont été expulsées pendant la pandémie et 64 546 autres familles sont sous cette menace constante.

L’Association brésilienne des avocats pour la démocratie (ABJD), l’Association des avocats et des avocats publics pour la démocratie (APD) et le Collectif pour un ministère public en transformation (Transforma MP) sont quelques-unes des entités admises comme amicus curiae (Amis de la Cour) en action. Ils ont envoyé une vidéo à l’appui dans laquelle ils soulignent que ceux qui défendent le caractère sacré du droit de propriété ne peuvent oublier que le même article 5 de la Constitution garantit également le droit à la vie, à la fonction sociale de la propriété. Et, à l’article 6, il y a le droit à la santé et le droit au logement.

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