La chambre criminelle de la Cour suprême de justice a déclaré irrecevable une demande d'annulation formulée au procès suivie par Iván Simonovis, dont les avocats tentent d'annuler la saisie d'un bien, selon le jugement n ° 75 rédigé par la magistrate Francia Coello.
Simonovis a été condamné à la peine maximale pour les événements violents du 11 avril 2002, mais il s'est vu accorder une mesure humanitaire sous la forme d'une assignation à résidence, dont il s'est finalement moqué de s'installer aux États-Unis.
Le 3 février, les avocats Oswaldo Adolfo Domínguez Hernández et Oswaldo José Domínguez Florido, agissant en qualité de représentants légaux de la Mercantile Society, Pertiñez Heidenreich Publicidad C.A. Ils ont demandé à la chambre criminelle de traiter l'affaire contre Simonovis devant le 2e tribunal spécial antiterroriste pour les crimes d'entrave à la justice et de trahison.
Les avocats ont affirmé avoir appris par les médias et par María del Pilar Pertiñez, l'épouse de Simonovis, que le tribunal antiterroriste susmentionné avait ordonné la saisie d'une propriété appartenant à la Sociedad Mercantil Pertiñez Heidenreich Publicidad. Ils ont déclaré que le tribunal susmentionné aurait décrété cette mesure dans le cadre d'une procédure pénale suivie par un professionnel du droit nommé Perdomo et contre Simonovis. Ainsi, ils se sont adressés au tribunal antiterroriste, mais celui-ci leur aurait refusé l'accès au dossier, ont plaidé les avocats qui, sur cette base, ont frappé aux portes de la chambre criminelle.
Lors de l’analyse de la démarche, les magistrats ont constaté que les représentants légaux de la Mercantile Society Pertiñez Heidenreich Publicidad «n’ont pas exercé les voies ordinaires préexistantes, telles que l’appel, le tiers selon l’affaire, qui pourrait être exercé en temps voulu». .
Les magistrats ont critiqué les avocats du couple Simonovis-Pertiñez parce qu'ils ont utilisé la figure de l'avocat «qui est une figure exceptionnelle, restreinte et discrétionnaire de la part de cette Chambre, en troisième instance, sans avoir épuisé les moyens de procédure judiciaire ordinaire préexistants à la fins d'énervement du décret de la mesure de saisie immobilière ». Pour ces raisons, ils ont déclaré le recours en annulation irrecevable.