La réforme nécessaire

10 août 2020-11: 55 p. m.
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Éditorial.

Depuis de nombreuses années, le pouvoir judiciaire, ses difficultés et ses problèmes sont une source de préoccupation pour les Colombiens. Aujourd'hui, cette somme d'éléments est un motif d'inquiétude et d'usure croissante, qui oblige à prendre des décisions pour éviter la perte de prestige causée par le fait de ne pas pouvoir offrir une justice rapide et complète à tous les citoyens et sans aucune distinction.

Et ce n'est pas un problème mineur ou le produit d'une lutte partisane. Au contraire, il s'agit avant tout de l'obligation d'adapter ce service public aux besoins d'une nation qui ne peut plus tolérer le retard et le manque de réponses à ses revendications, les difficultés à exercer ou à protéger les droits consacrés. dans la Constitution ou dans la lutte contre un crime de plus en plus sophistiqué, diversifié et puissant, continuez à souffrir des inconvénients que vous rencontrez.

C'est donc un problème qui affecte avant tout le citoyen ordinaire et qui aboutit à la paix du pays, à la jouissance calme des droits et à la possibilité certaine de résoudre rapidement et en temps opportun les conflits normaux dans toute société. Il est également impératif d'éviter que plus de 90% des procédures pénales soient condamnées, qu'une procédure civile puisse prendre plus d'une génération à résoudre ou que les conflits avec des entités publiques puissent prendre jusqu'à une décennie pour être tranchés par les autorités. juges.

De même, il est clair que des changements sont nécessaires pour harmoniser les performances des multiples cours, tribunaux et tribunaux dans lesquels l'administration de la justice est divisée. Et il est urgent d'appliquer l'expérience de vingt-neuf ans de tutelle, un appel extraordinaire dont l'énorme demande démontre à elle seule les problèmes que pose le recours à la justice ordinaire. Et d'éviter l'intervention préjudiciable des juges dans l'élection des fonctionnaires extérieurs à la branche juridictionnelle ou les difficultés de choix des membres des tribunaux.

En revanche, il faut enregistrer l'impossibilité de mettre fin au Conseil de la magistrature, source de conflits et d'accusations de corruption non encore résolus, pour lesquels certains de ses magistrats restent en poste malgré l'expiration de leur mandat. De même, le manque chronique de ressources amène les syndicats de branche à procéder à de fréquents arrêts de travail dont les victimes sont les Colombiens qui ont besoin de justice.

Pour tout cela et bien plus encore, il est nécessaire de réformer la justice. À au moins dix occasions, les gouvernements ont négocié des projets au Congrès, dont la quasi-totalité visait à résoudre les difficultés des hautes cours. Tous ont échoué, la plupart des cas en raison de la politique politique et dans certains cas en raison de décisions ou d'interventions des magistrats.

Le moment est venu de revendiquer cette réforme comme une nécessité nationale. Pour le réaliser, il est nécessaire de faire appel à la grandeur et au patriotisme de ceux qui, d'une manière ou d'une autre, interviennent ou peuvent influencer les décisions juridiques ou constitutionnelles qui sont prises ou la manière de le faire. C'est un devoir envers la Colombie.