Après un premier rapprochement avec le gouvernement, des représentants des communautés autochtones et des porte-parole des prisonniers mapuches en grève de la faim ont assuré qu'ils étaient loin de trouver une solution au conflit, rapporte Telesur sur son site Internet.
Les membres de la communauté ont rencontré le sous-secrétaire à la justice, Sebastián Valenzuela, mais selon les mots du chef mapuche, Rodrigo Curipan, il n'y a toujours pas de résultats concrets.
Il a indiqué qu'il s'agissait d'une première approche et qu'une réunion avec le ministre de la Justice, Hernán Larraín, est en cours pour rechercher une solution au problème.
La réunion a eu lieu, ce mardi, dans les bureaux du gouvernement provincial de Malleco, étant la première réunion entre le gouvernement et des représentants des Mapuches en grève de la faim.
La situation des grévistes s'est aggravée. Ce mardi, l'un d'entre eux incarcéré à la prison angolaise a dû être transféré, pour la deuxième fois en quelques jours, au service d'urgence de l'hôpital de la même commune. Concernant le cas, Curipán a souligné que chacun des membres de la communauté en grève il y a 93 jours a perdu environ 25 kilos de poids, donc leur santé est très compliquée.
De même, les victimes mapuche des coups et des incendies ont annoncé qu’elles porteraient plainte au pénal pour les crimes dont elles ont été victimes. Le lonko Víctor Queipul, des communautés Malleco et les victimes ont demandé à l'avocat Karina Riquelme et à l'avocat Jaime Madariaga de les représenter.
L'action judiciaire plaira aux agents publics et aux particuliers. En outre, il sera pris en compte si l'inaction de la police était une décision politique ou le policier responsable du détachement qui a permis à la foule d'agir.