Une approche mature de l’économie bleue donne la priorité à la science et à l’utilisation de la technologie. « Elle accorde un rôle fondamental à l’université ; non seulement à l’université, mais aussi dans les nouveaux arrangements qui émergent du dialogue entre l’université et le secteur privé. Cela se voit dans la création d’entreprises startups, qui abordent les problèmes d’une manière différente et ont tendance à se développer très intensément dans les premières années de fonctionnement », analyse Turra.
Le professeur décrit l’environnement comme prometteur et y voit une opportunité intéressante pour le pays : « Pour cela, nous avons besoin de politiques publiques, d’investisseurs et de dispositifs d’investissement adaptés à ce type de défi. Nous avons besoin d’universités matures, modernes, ciblées et entrepreneuriales ».
Turra parle également des finalités de la relation de durabilité avec les mers : « L’objectif principal est de produire une réalité différente, dans laquelle nous protégeons efficacement l’environnement afin qu’il reste sain et productif pour nous. Avec cela, nous ferons jouer à l’océan un rôle important dans le développement durable de la planète, débordant d’avantages pour la société, aidant à lutter contre la pauvreté, la faim, à réguler le climat, entre autres ».
