Le PF enquête sur l’invasion du système après un faux mandat d’arrêt contre Alexandre de Moraes, « signé » par le ministre lui-même

São Paulo – La police fédérale (PF) a commencé à enquêter pour savoir si les systèmes du Conseil national de la justice (CNJ) ont été envahis, après l’émergence d’un faux mandat d’arrêt contre le ministre Alexandre de Moraes, de la Cour suprême fédérale (stf). Le document présumé a même été signé par lui-même, comme le rapporte le portail métropoles. « Que le mandat d’arrêt soit émis contre moi », a déclaré un extrait.

Ainsi, le nouveau directeur général du PF, Andrei Rodrigues, a déclaré au portail que la zone Cyber ​​Crimes de l’institution s’était rendue au CNJ pour enquêter sur l’épisode. Les experts ont analysé les ordinateurs et le système de la Banque nationale de surveillance des prisons, qui est hors ligne. Le CNJ, à son tour, a signalé dans une note avoir identifié une « incohérence non standard » commise par un utilisateur régulièrement enregistré dans le système. En ce sens, parmi les hypothèses envisagées figurent le vol ou le clonage de l’identifiant utilisé par le serveur et la mauvaise foi du détenteur de l’identifiant.

Le faux document apporte encore des ironies, expliquant la fraude. Comme l’extrait suivant : « Sans m’expliquer, parce que je suis comme un dieu de l’Olympe, j’accorde la requête initiale, à la fois par volonté et par désir extraordinaire de voir Lula continuer à la présidence ». Le ministre Alexandre de Moraes serait tout de même condamné à payer une amende de 22,9 millions de R$. C’est le même montant imposé au PL, qui a proposé une action demandant l’annulation d’une partie des votes au second tour des élections.

Avec les informations des portails métropoles et UOL